« Les députés de l’opposition dénoncent l’acharnement judiciaire : une menace pour la démocratie en RDC »

Dans une récente déclaration, les députés nationaux provisoirement proclamés élus par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) suite aux élections ont vivement critiqué ce qu’ils considèrent comme un acharnement judiciaire de l’Union sacrée à la Cour Constitutionnelle. Ces députés, affiliés à Ensemble pour la République et Avançons-MS, proches de Moïse Katumbi, expriment leurs craintes quant aux attaques judiciaires visant les quelques sièges de l’opposition.

Ils soulignent que malgré la domination écrasante de l’Union sacrée à l’Assemblée Nationale, la vingtaine d’élus d’Ensemble pour la République et Avançons-MS font l’objet de procès à la Cour Constitutionnelle pour remettre en question leur légitimité. Cette situation, selon eux, pourrait porter atteinte à la démocratie pluraliste en limitant la diversité des opinions au sein de l’Assemblée Nationale.

Le contexte électoral marqué par des irrégularités et des fraudes, selon ces députés, demande un dernier sursaut patriotique de la part du Président de la République et des juges de la Cour Constitutionnelle pour préserver les acquis démocratiques. Ils en appellent également à la libération de prisonniers politiques, soulignant l’importance de protéger les libertés individuelles et les droits démocratiques.

Cette déclaration met en lumière les enjeux actuels de la scène politique en République Démocratique du Congo, mettant en garde contre toute dérive autoritaire qui pourrait compromettre les fondements de la démocratie dans le pays.

Cette situation soulève des questions essentielles sur la protection des droits des minorités politiques et sur la garantie d’une représentation pluraliste au sein des institutions démocratiques. La vigilance et l’engagement pour la défense des principes démocratiques demeurent cruciaux pour assurer un avenir politique respectueux des droits de tous les citoyens.