La dégradation de la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) continue d’inquiéter tant au niveau national qu’international. Les provinces de l’Ituri, du Nord et du Sud-Kivu sont le théâtre de violences et de combats qui perdurent depuis des décennies. Face à cela, de nombreuses voix s’élèvent pour proposer des solutions afin d’éradiquer cette situation préoccupante.
Parmi ces voix, celle de Marie-Josée Ifoku, présidente du parti politique Alliance des élites pour un Congo nouveau (AENC) et candidate à l’élection présidentielle de 2023, se fait entendre. Elle a formulé une série de propositions visant à mettre fin à cette crise.
L’une des propositions de Marie-Josée Ifoku est de suspendre les élections sénatoriales afin d’allouer davantage de ressources aux Forces armées de la RDC (FARDC) engagées dans les combats. Selon elle, les Assemblées provinciales et le Sénat sont des institutions coûteuses et souvent inefficaces, et il serait donc judicieux d’utiliser une partie de leur budget pour renforcer les FARDC qui rencontrent de nombreuses difficultés. Toutefois, elle insiste sur le fait que les négociations doivent également se poursuivre.
Une autre proposition de Marie-Josée Ifoku concerne la nomination de Commissaires Spéciaux non originaires pour remplacer les gouverneurs. Cette mesure vise à prévenir la corruption et à rétablir la confiance dans le processus de bonne gouvernance. Elle souligne également l’importance de coordonner les efforts avec la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et d’autres acteurs internationaux pour stabiliser la situation dans l’Est de la RDC et faciliter le processus de paix.
Cependant, il est important de noter que la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC demeure critique. Les affrontements se intensifient, notamment aux alentours de la localité de Sake, entre l’armée congolaise et les groupes armés, dont le M23 soutenu par le Rwanda.
Il est donc nécessaire de rechercher des solutions urgentes pour mettre fin à cette crise qui affecte la vie de nombreux congolais. Les propositions de Marie-Josée Ifoku, bien que discutables, offrent des pistes de réflexion intéressantes pour trouver une issue à cette situation. Mais il est essentiel d’impliquer également la communauté internationale et d’envisager d’autres mesures complémentaires pour garantir la sécurité et la stabilité à long terme dans l’Est de la RDC.