Le débat sur la relocalisation de certaines institutions financières et administratives du Nigeria continue de faire rage, suscitant des spéculations sur une éventuelle tentative de déplacer la capitale fédérale du pays, Abuja, vers Lagos. Cependant, Bayo Onanuga, conseiller spécial en information et stratégie du président Bola Tinubu, a tenu à dissiper ces rumeurs infondées.
En réponse aux déclarations du sénateur Ali Ndume, qui considère que le déplacement de certaines institutions vers Lagos équivaut à un déplacement de la capitale, la présidence a clairement indiqué que Tinubu n’a aucun plan visant à relocaliser la capitale fédérale à Lagos. Abuja est là pour rester, et son établissement est soutenu par la constitution.
Le communiqué précise également que la relocalisation des départements de la Banque centrale du Nigeria (CBN) et de l’Autorité fédérale des aéroports du Nigeria (FAAN) à Lagos ne signifie pas un déplacement de la capitale vers cette ville. Il s’agit d’une mesure de commodité administrative, car Lagos est la capitale économique et le centre d’affaires de l’aviation au Nigeria.
La présidence souligne que la présence de la FAAN à Lagos est justifiée étant donné que c’est là que se trouve l’industrie de l’aviation et que la CBN, en déplaçant certains de ses départements à Lagos, se rapproche des institutions qu’elle supervise, à savoir les banques commerciales.
Il est important de ne pas laisser la politique s’immiscer dans de telles questions, et de se concentrer sur les objectifs économiques et administratifs qui sous-tendent ces décisions. Abuja restera la capitale fédérale du Nigeria, tandis que Lagos continuera d’être le centre économique du pays.
En conclusion, les rumeurs concernant un éventuel déplacement de la capitale fédérale du Nigeria de Abuja à Lagos ont été catégoriquement démenties par la présidence. La relocalisation de certains départements de la CBN et de la FAAN à Lagos est simplement une mesure administrative visant à favoriser l’efficacité et la proximité avec les institutions qu’elles supervisent. Il est essentiel de ne pas politiser cette question et de se concentrer sur les avantages économiques que cela peut apporter au pays.