Une pluie diluvienne s’est abattue mercredi 10 janvier sur la ville de Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï central, causant d’importants dégâts matériels. Selon les informations recueillies par POLITICO.CD, l’église cité Béthel a été engloutie par un ravin et l’avenue Kasavubu 1, à proximité du siège de la police de circulation routière, a été coupée en deux.
Cette situation inquiète grandement la population du Kasaï central, qui assiste impuissamment à la lente disparition de sa province. Après cette averse, des érosions sont visibles dans tous les quartiers de la ville de Kananga.
Ces intempéries mettent en évidence la fragilité des infrastructures et l’insuffisance des mesures de prévention et d’adaptation face aux changements climatiques. Malheureusement, Kananga n’est pas la seule ville confrontée à ce problème. De nombreuses régions à travers le monde sont touchées par des événements météorologiques extrêmes, tels que des pluies torrentielles, des inondations et des glissements de terrain.
Il est essentiel de prendre des mesures pour renforcer la résilience des infrastructures et des populations face à ces catastrophes naturelles. Cela passe par une planification urbaine adaptée, la construction d’ouvrages de drainage efficaces, et la sensibilisation de la population aux risques et aux mesures de prévention. Il est également important d’investir dans la recherche et l’innovation pour développer des solutions durables et résilientes.
La situation à Kananga est une dure réalité qui nous rappelle l’urgence d’agir pour préserver notre environnement et protéger les communautés vulnérables. Espérons que cette situation tragique serve de catalyseur pour des actions concrètes en vue d’atténuer les effets des changements climatiques et de renforcer la résilience des populations face aux catastrophes naturelles. La protection de notre planète ne peut plus attendre.