L’Égypte a été le théâtre d’une élection présidentielle très attendue cette année. L’élection a débuté le dimanche et les bureaux de vote ont fermé mardi soir, marquant ainsi la fin du processus de vote. Cette élection a attiré l’attention de millions d’Égyptiens, avec environ 67 millions de personnes inscrites pour participer au scrutin.
Le journal d’État Al-Ahram a rapporté que l’Autorité nationale des élections, chargée d’organiser les élections, a enregistré une participation sans précédent. En effet, le taux de participation a atteint 41%, soit une hausse significative par rapport à l’élection précédente en 2018.
Le président sortant, Abdel Fattah al-Sissi, ancien chef de l’armée égyptienne, se présente pour un troisième mandat. Il fait face à trois candidats relativement peu connus : Farid Zahran, chef du Parti social-démocrate égyptien de gauche ; Abdel-Sanad Yamama, du parti Wafd ; et Hazem Omar, du Parti républicain du peuple.
Cette élection revêt une importance particulière pour de nombreux électeurs, qui ont été touchés par la crise économique qui a entraîné une dévaluation de la monnaie officielle et une baisse de leurs économies. La question du coût de la vie est ainsi une préoccupation majeure pour de nombreux Égyptiens.
La politique étrangère est également un sujet de préoccupation, notamment en raison de l’offensive israélienne à Gaza et de la crise humanitaire qui en découle. Certains électeurs estiment que la position du futur président sur ces questions sera déterminante pour l’avenir du pays.
Les résultats de l’élection présidentielle seront annoncés le lundi suivant, le 18 décembre. Si aucun candidat n’obtient plus de 50% des voix, un second tour est prévu du 8 au 10 janvier.
Bien que des observateurs s’attendent à ce qu’Abdel Fattah al-Sissi remporte un troisième mandat, il est important de noter que cette élection a été marquée par un climat politique tendu, avec des critiques quant à la liberté d’expression et aux restrictions imposées aux médias et à l’opposition.
Cette élection présidentielle en Égypte suscite un grand intérêt, non seulement au niveau national, mais aussi à l’international. L’Égypte est un acteur majeur dans la région et les choix politiques qui seront faits par le prochain président auront des répercussions importantes sur le pays et ses relations avec le reste du monde. Les résultats de cette élection marqueront donc une étape importante dans l’avenir de l’Égypte.
En conclusion, l’élection présidentielle en Égypte a enregistré une participation record, avec des millions d’Égyptiens se rendant aux urnes pour choisir leur nouveau président. Le président sortant, Abdel Fattah al-Sissi, est en lice pour un troisième mandat, mais il fait face à une concurrence relativement faible. Les enjeux économiques et politiques sont au cœur des préoccupations des électeurs, qui espèrent un avenir meilleur pour leur pays. Les résultats de cette élection auront des répercussions importantes sur l’Égypte et ses relations avec le reste du monde. Il est donc crucial de suivre de près les développements à venir dans ce pays clé du Moyen-Orient.