Les villages Batonga, Tondole, Ayize, Malaya, Mboku, Boyo et Bwakodi, situés dans le groupement de Banande-Kainama, dans le territoire de Beni, connaissent une situation d’urgence depuis maintenant dix jours. Les habitants de ces villages ont fui leurs maisons, cherchant refuge dans Banande-Kainama centre, en raison de l’activisme croissant des rebelles ADF dans la région.
Face à cette situation préoccupante, la société civile du groupement Banande-Kainama demande instamment l’élargissement des opérations conjointes menées par les forces armées congolaises (FARDC) et les forces armées ougandaises (UPDF) contre les ADF. Ils espèrent ainsi pouvoir assurer la sécurité des populations déplacées qui cherchent refuge dans le groupement Banande-Kainama. Bienfait Baraka, conseiller au sein de la société civile, fait appel à la coopération entre les différentes forces de sécurité afin de déployer des positions militaires là où les populations ont fui, afin de mettre un terme à la menace des ADF.
De leur côté, les FARDC appellent à la collaboration de la population pour faire face à cette menace. Le capitaine Anthony Mwalushayi, porte-parole des opérations Sokola 1, exhorte la population de la région, de Oicha à Kainama en passant par Eringeti, à rester calme et à soutenir l’armée dans sa lutte contre l’ennemi. Il souligne l’importance d’une coopération étroite avec tous les services de sécurité pour neutraliser la menace.
Afin de venir en aide aux populations déplacées, l’enregistrement de ces dernières a commencé ce matin à Kainama-Centre. Il est primordial d’apporter une assistance humanitaire à ces personnes qui ont dû fuir leur foyer et qui se retrouvent dans une situation précaire.
La situation dans les villages de Banande-Kainama est alarmante et nécessite une action urgente de la part des autorités et des forces de sécurité. Il est crucial de garantir la sécurité des populations déplacées et de mettre en place des mesures efficaces pour lutter contre la menace des rebelles ADF. La collaboration entre les différentes forces de sécurité et la mobilisation de la société civile sont essentielles pour faire face à cette situation et assurer la protection des civils.