Titre : Une attaque meurtrière secoue le village Mambelenga : la traque des terroristes ADF remise en question
Introduction :
Le village Mambelenga, situé au sud du centre de Komanda sur l’axe routier Komanda-Luna, en chefferie des Walese-Vonkutu, a été le théâtre d’une nouvelle violence armée dans la nuit du 6 novembre. Cette attaque, attribuée aux présumés terroristes ougandais des Forces démocratiques et alliées (ADF), a causé la mort d’au moins 6 personnes et la destruction d’une maison.
Une traque inefficace des terroristes :
Selon le coordonnateur de la Convention pour le respect des droits de l’homme (CRDH), cette attaque est le résultat d’une traque inefficace des terroristes. En effet, malgré les bombardements visant les bastions des ADF, aucune poursuite terrestre n’est effectuée, laissant ainsi ces groupes terroristes libres de commettre leurs méfaits. La CRDH déplore cette situation et souligne l’importance pour l’armée congolaise et les forces ougandaises de poursuivre activement les terroristes après les bombardements.
Une insécurité grandissante :
Cette attaque n’est malheureusement pas un cas isolé. En effet, le village Mambelenga avait déjà été la cible d’une attaque quelques semaines plus tôt, faisant une victime et laissant plusieurs personnes portées disparues. Cette récurrence des attaques témoigne de l’insécurité grandissante dans la région et de la nécessité d’une action plus déterminée pour mettre fin à cette menace.
Des recommandations pour mettre fin à l’insécurité :
Face à cette situation préoccupante, la CRDH propose des mesures concrètes pour mettre un terme à l’insécurité. Tout d’abord, elle suggère que les opérations de traque soient renforcées, avec une coordination étroite entre l’armée congolaise et les forces ougandaises. Il est essentiel de poursuivre les terroristes sur le terrain afin de les neutraliser et de les empêcher de perpétrer de nouvelles attaques.
En outre, la CRDH souligne l’importance de mettre en place des dispositifs de surveillance et de sécurité renforcés dans les zones à risque. Cela comprend la présence de forces de sécurité, la sensibilisation des populations locales et la coopération avec les communautés pour mieux détecter les mouvements suspects et signaler rapidement toute menace potentielle.
Conclusion :
L’attaque meurtrière qui a frappé le village Mambelenga est un rappel poignant de l’insécurité persistante dans la région. Il est essentiel que les autorités congolaises et ougandaises intensifient leurs efforts pour traquer et neutraliser les terroristes ADF. La sécurité des populations locales et la stabilité de la région en dépendent.