L’article parle d’un ouvrage récemment publié intitulé « Le Congo, Terre promise, proie des holocaustes. Les croisades antisémites dans la Forêt du Midi », qui suscite beaucoup d’intérêt et d’échanges à Kinshasa. Les auteurs de ce livre affirment que les massacres perpétrés en République démocratique du Congo (RDC) ne sont pas simplement des actes de pillage des ressources naturelles du pays, mais plutôt une tentative d’extermination du peuple congolais pour le remplacer.
Selon les auteurs, les principaux holocaustes en RDC ont été commis par Léopold II et Paul Kagame, et ont entraîné la mort de millions de personnes. Ils remettent en question l’idée selon laquelle les motivations de ces massacres seraient principalement économiques, et affirment que le véritable objectif est l’élimination du peuple congolais lui-même.
Une partie importante de l’argumentation des auteurs repose sur leur affirmation selon laquelle le peuple congolais a une identité juive et que le Congo est en fait la terre promise à Abraham. Ils contestent ainsi l’idée biblique et occidentale selon laquelle la terre promise serait la Palestine, et fondent leur thèse sur des éléments linguistiques, culturels, géographiques et géopolitiques.
Ils soulignent notamment les caractéristiques du Congo telles que décrites dans les textes sacrés anciens, comme la présence de nombreux cours d’eau, l’abondance de ressources naturelles, et le fait que le pays soit un véritable poumon écologique pour la planète. Ils affirment que ces éléments soutiennent leur thèse selon laquelle le Congo est la véritable terre promise.
Ce livre s’inscrit dans une série d’autres publications récentes, comme « Holocauste au Congo. L’omerta de la communauté internationale. La France complice ? » du journaliste camerounais Charles Onana. Ces ouvrages mettent en lumière les violences et les pillages qui sévissent en RDC et pointent du doigt la responsabilité de certains pays et de la communauté internationale dans cette situation.
Il est clair que cette publication suscite de nombreux débats et remet en question nos perceptions et nos connaissances sur l’histoire et l’identité du peuple congolais. Il est important de poursuivre les recherches et les réflexions sur ce sujet afin d’approfondir notre compréhension de la situation en RDC et de faire avancer la justice et le respect des droits humains dans le pays.