Meurtre horrible à Horototo : deux personnes retrouvées sans vie dans un champ
Horototo, un village situé dans la chefferie des Watalinga en territoire de Beni, a été le théâtre d’un acte de violence choquant vendredi dernier. Deux personnes, un enfant et son père, ont été retrouvées mortes dans un champ, sauvagement assassinées à coups de machette.
Les corps des victimes ont été découverts par des cultivateurs de la région le lendemain de l’attaque. Selon Meleki Mulala, responsable de la nouvelle société civile en secteur de Ruwenzori, cette tragédie porte la marque des combattants ADF, un groupe rebelle actif dans la région depuis de nombreuses années.
Bien que des militaires ougandais soient présents dans la zone depuis novembre 2021, en opérations conjointes avec l’armée congolaise, les violences perpétrées par les ADF ne cessent pas. Cette attaque n’est malheureusement que l’une des nombreuses tragédies vécues par la population des Watalinga.
En plus des deux victimes retrouvées, trois femmes qui étaient prises en otage par les assaillants ont réussi à s’échapper, mais quatre autres personnes sont toujours portées disparues. Les autorités continuent leurs recherches pour retrouver ces personnes et faire toute la lumière sur cette affaire.
Il est important de souligner que l’insécurité persistante dans la région de Beni a un impact dévastateur sur la population locale. Les habitants vivent dans la peur constante des attaques violentes et des enlèvements. Des mesures plus efficaces doivent être prises pour assurer la sécurité des citoyens et mettre fin à l’impunité des groupes armés.
La situation à Horototo est un rappel poignant de la nécessité d’une mobilisation internationale pour soutenir la région du Nord-Kivu et mettre un terme aux violences qui y sévissent depuis trop longtemps. Les autorités congolaises doivent redoubler d’efforts pour protéger leurs citoyens et œuvrer à la stabilité de la région.
En conclusion, ce tragique événement à Horototo met en lumière l’urgence d’agir pour garantir la sécurité des populations locales et mettre fin à l’impunité des groupes armés qui sévissent dans la région. Il est essentiel que toutes les parties prenantes continuent de collaborer afin de trouver des solutions durables à cette crise humanitaire. La vie de chaque individu compte, et il est de notre devoir de faire en sorte que personne ne soit oublié ou abandonné dans cette lutte pour la paix et la sécurité.