Les travaux de réhabilitation de la route Mbuji-Mayi – Kananga, en République démocratique du Congo, sont presque à l’arrêt, et cela suscite de vives préoccupations. Rami Bassim, directeur général de SAMCRETE, partenaire du gouvernement dans ce projet, a révélé que l’Inspection générale des finances (IGF) a refusé de valider un paiement de 27 millions USD, ce qui empêche la progression des travaux.
Selon Rami Bassim, la situation est particulièrement problématique car des matériaux nécessaires aux travaux ont été achetés et sont actuellement stockés au port depuis le mois de février. Parmi ces matériaux, on compte notamment 2500 tonnes de bitume, qui se trouvent entre Kinshasa et Matadi. Cette situation entraîne des difficultés logistiques et financières, notamment en ce qui concerne les charges sociales.
Cette nouvelle met en lumière les défis auxquels sont confrontés les projets de réhabilitation des infrastructures en RDC, et souligne l’importance d’une coordination efficace entre les différents acteurs impliqués. Les retards dans la réalisation de ces travaux ont un impact direct sur les populations qui dépendent de ces routes pour leurs déplacements et leur activité économique.
Il est essentiel que les autorités compétentes prennent des mesures afin de surmonter les obstacles financiers et administratifs qui entravent la progression des travaux. Une collaboration étroite avec les partenaires impliqués dans le projet, tels que SAMCRETE, est également nécessaire pour garantir la réussite de ces initiatives de réhabilitation des infrastructures.
Les routes sont le moteur du développement économique d’un pays, facilitant le commerce, les échanges et l’accès aux services essentiels tels que les soins de santé et l’éducation. Il est donc crucial d’investir dans la réhabilitation et la construction de routes de qualité pour permettre le développement durable de la RDC et améliorer la qualité de vie de ses habitants.
En conclusion, la situation des travaux de réhabilitation de la route Mbuji-Mayi – Kananga constitue un enjeu important pour le développement de la RDC. Il est primordial que les problèmes financiers et administratifs soient résolus rapidement afin de relancer ces travaux et de garantir la sécurité et la fluidité des déplacements pour les populations concernées. La coordination et la coopération entre les acteurs du projet sont essentielles pour surmonter ces défis et réaliser avec succès la réhabilitation des infrastructures routières en RDC.