Emmanuel Macron annonce l’inscription de l’IVG dans la Constitution française
Dans une annonce récente, le président français Emmanuel Macron a confirmé que le projet de loi constitutionnelle visant à inscrire l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution serait présenté en Conseil des ministres d’ici la fin de l’année. Cette mesure vise à garantir la liberté des femmes de recourir à l’IVG de manière irréversible.
Cette décision fait suite aux inquiétudes suscitées par l’annulation, il y a un an et demi aux États-Unis, de l’arrêt garantissant le droit à l’avortement sur l’ensemble du territoire. En inscrivant l’IVG dans la Constitution, le législateur rendrait toute tentative de suppression ou d’atteinte grave à ce droit plus complexe.
Le chemin vers l’inscription de l’IVG dans la Constitution a été préparé par la cheffe de file des députés LFI, Mathilde Panot, qui a fait adopter une proposition de loi constitutionnelle en première lecture à l’Assemblée en novembre 2022. Le Sénat a ensuite approuvé cette proposition en février, tout en optant pour la formulation de la « liberté de la femme » de recourir à l’IVG plutôt que son « droit ».
La majorité des trois cinquièmes des deux chambres du Parlement réunies en Congrès sera nécessaire pour valider ce projet de loi de révision constitutionnelle. Bien que certains craignent les conséquences d’un référendum sur le sujet, en raison de la mobilisation des réseaux anti-avortement, d’autres soutiennent cette démarche comme étant la meilleure pour garantir les droits des femmes.
Si le projet de loi est approuvé, l’IVG deviendrait ainsi un droit fondamental inscrit dans la Constitution française, renforçant la protection et l’accès à ce service essentiel pour les femmes françaises.
En conclusion, l’inscription de l’IVG dans la Constitution française constituerait une avancée majeure dans la garantie des droits des femmes à disposer de leur corps et à prendre des décisions en matière de santé reproductive. En criminalisant les tentatives de supprimer ce droit, la France enverrait un message clair de respect des droits des femmes et de leur autonomie.