L’article que vous êtes sur le point de lire traite d’une actualité brûlante : la demande de levée de l’interdiction d’exploitation du bois rouge dans la province du Katanga en République démocratique du Congo. L’Association des exploitants forestiers et artisanaux du Katanga a plaidé en faveur de cette levée, tout en demandant la mise en place de mesures d’encadrement de cette exploitation.
Depuis 2017, le Gouvernement a pris la décision d’interdire l’exploitation du bois rouge en raison de la coupe abusive et frauduleuse de cette essence par des étrangers, des autorités civiles et militaires sans titre ni qualité. Cette mesure conservatoire avait pour but de préserver les ressources forestières de la région.
Cependant, les exploitants estiment qu’après près de six ans, il est temps de lever cette interdiction. Ils soulignent que la commercialisation du bois rouge pourrait générer des ressources pour le pays, à condition que l’exploitation soit encadrée par le Gouvernement.
Le bois rouge, également connu sous le nom commercial de Padouc, est présent dans la région du Haut-Katanga, notamment dans les territoires de Kasenga, Kambove et Sakania. Bien que présent en faible quantité dans ce dernier territoire, il se trouve principalement dans la forêt claire de Myombo.
L’exploitation abusive du bois rouge a suscité de nombreuses dénonciations de la part de différentes personnalités. C’est pourquoi l’interdiction a été mise en place en 2017 et aucun permis de coupe n’a été délivré depuis lors par l’Etat.
Les exploitants réguliers de la région attendent avec impatience la levée de cette mesure, qui se fait toujours attendre. Ils s’interrogent sur le fait que l’Etat autorise l’exploitation de cette essence forestière dans d’autres provinces, mais pas dans celles de l’espace grand Katanga.
Le bois rouge est très apprécié pour sa résistance, sa dureté et sa qualité esthétique, notamment dans la réalisation d’œuvres d’art. Sa principale destination d’exportation est l’Asie, principalement la Chine.
En conclusion, les exploitants forestiers et artisanaux du Katanga plaident pour la levée de l’interdiction d’exploitation du bois rouge, tout en demandant un encadrement de cette exploitation. Ils soulignent son potentiel économique pour le pays et attendent avec impatience une décision favorable de la part du Gouvernement. L’enjeu est de trouver un juste équilibre entre la préservation des ressources forestières et la valorisation de cette précieuse essence.