« Dans les coulisses de l’Histoire : La commission mémoire révèle les secrets longtemps cachés de la France au Cameroun »

La commission mémoire sur le rôle de la France contre les mouvements indépendantistes et opposition camerounaise vient de clôturer son séjour à Yaoundé. Cette commission, initiée par les présidents Emmanuel Macron et Paul Biya, a pour objectif de reconstituer une période de l’histoire du Cameroun largement méconnue et trouble.

Durant leur séjour, les membres de la commission ont visité plusieurs villes et universités au Cameroun, dont Dschang à l’ouest du pays. Cette région revêt une importance particulière car c’est là que la répression contre les nationalistes camerounais a été particulièrement féroce. Des échanges ont eu lieu avec des enseignants et des étudiants de l’université de Dschang, permettant ainsi de recueillir leurs témoignages et leur ressenti sur cette période.

De retour à Yaoundé, l’équipe de la commission s’est également rendue à l’université de Yaoundé 1. Cette volonté d’aller à la rencontre des étudiants et des chercheurs camerounais témoigne de l’importance accordée à leur point de vue dans cette démarche de reconstitution de l’histoire.

Les prochaines étapes de la commission incluent des déplacements dans d’autres régions du pays, telles que le centre, le littoral et Douala, afin de lever le voile sur les exactions commises pendant la période précoloniale et l’ère post-indépendance.

Le rapport final de la commission est attendu pour décembre 2024 et promet d’apporter un éclairage nouveau sur cette période trouble de l’histoire du Cameroun. Le rendez-vous est fixé et l’équipe de la commission s’engage à respecter les délais pour mener à bien cette mission de mémoire.

Ce travail de reconstitution historique est crucial pour permettre aux Camerounais de mieux comprendre leur passé et de construire un avenir basé sur la justice et la réconciliation. Il est également essentiel pour les relations entre la France et le Cameroun, en ouvrant la voie à une meilleure compréhension des événements passés et en favorisant un dialogue constructif entre les deux pays.

En conclusion, la commission mémoire sur le rôle de la France contre les mouvements indépendantistes et opposition camerounaise est en marche. Son séjour à Yaoundé marque une étape importante dans cette démarche de reconstitution de l’histoire du Cameroun. Les prochaines étapes de la commission promettent de lever le voile sur les exactions commises, tout en donnant la parole aux Camerounais pour qu’ils puissent exprimer leur ressenti et contribuer à la construction d’une mémoire collective. Ce travail de mémoire est essentiel pour favoriser une meilleure compréhension de l’histoire du Cameroun et pour ouvrir la voie à un avenir de justice et de réconciliation.