En effet, Floribert Anzuluni, candidat à l’élection présidentielle en République démocratique du Congo pour décembre 2023, a récemment lancé un appel urgent en faveur d’un débat public entre les candidats à la présidence. Dans une lettre adressée aux médias publics et privés ainsi qu’au CEPAS, Anzuluni propose que ce débat soit régulé par le CSAC afin d’assurer une équité et une neutralité dans les échanges.
Cette proposition fait écho à l’expérience des primaires citoyennes qui ont récemment eu lieu en RDC. Ces primaires, organisées par la plateforme de la société civile Alternative pour un Congo Nouveau, ont permis de placer le débat autour des idées au centre de la vie politique congolaise. Elles ont également suscité un fort intérêt de la population, démontrant ainsi l’importance de la parole citoyenne dans le processus démocratique.
Anzuluni souligne l’importance d’un tel débat pour l’éducation civique de la population congolaise et pour favoriser une culture du débat politique basé sur les idées. Il estime que les acteurs politiques doivent se confronter publiquement afin de pouvoir discuter de leurs projets de société et permettre ainsi aux électeurs de faire un choix éclairé lors des élections présidentielles.
Cette demande de débat public entre les candidats à la présidence est une réponse aux défis auxquels fait face la démocratie en RDC. Elle vise à promouvoir la transparence et l’ouverture dans le processus électoral, afin de renforcer la confiance des citoyens dans le système politique.
En organisant un débat public régulé et en le diffusant à l’échelle nationale, il sera ainsi possible de mieux comprendre les visions et les propositions de chaque candidat. Cela permettra également de mobiliser davantage les électeurs, en leur offrant une occasion d’entendre directement les candidats et de se forger une opinion éclairée.
Il est maintenant essentiel que les médias et les institutions compétentes soutiennent cette initiative et mettent en place les moyens nécessaires pour organiser un débat public de qualité. La société civile, les organisations de la presse et les organismes de régulation devraient travailler ensemble pour garantir l’équité, l’impartialité et la transparence de ce débat.
En conclusion, l’appel de Floribert Anzuluni en faveur d’un débat public entre les candidats à la présidence en RDC est une demande légitime pour renforcer la démocratie et l’engagement citoyen dans le pays. Organiser un tel débat serait une étape importante vers une élection plus transparente, éclairée et démocratique. Il est maintenant temps d’agir et de soutenir cette initiative pour promouvoir une participation active de la population congolaise dans son processus électoral.