À 75 jours de la prochaine élection présidentielle en République démocratique du Congo prévue le 20 décembre, le pays se prépare à une bataille politique intense entre l’opposition et le régime en place. Parmi les candidats de l’opposition, on retrouve des figures de poids telles que Moïse Katumbi et Martin Fayulu.
La candidature de Moïse Katumbi, ancien gouverneur du Katanga, a été déposée mercredi 04 octobre à la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Accompagné de cadres de son parti Ensemble pour la République, il a dénoncé le régime actuel dirigé par le Président Félix-Antoine Tshisekedi, accusant ses collaborateurs de former une classe « oligarchique » qui s’approprie les richesses du pays au détriment de la population.
Moïse Katumbi affirme que le pays a besoin de dirigeants intègres qui travaillent pour le bien du peuple et non pour leurs intérêts personnels. Il souligne également la nécessité de mettre fin à l’agression rwandaise dans l’Est du pays et de développer l’économie congolaise.
C’est la deuxième fois en cinq ans que Moïse Katumbi se trouve dans l’opposition contre Félix-Antoine Tshisekedi. Après avoir été proche de Martin Fayulu et membre de la coalition de l’opposition « Lamuka », il s’est allié au Président Tshisekedi en 2020 avant de le quitter deux ans plus tard et de revenir dans l’opposition.
Pour Moïse Katumbi, l’élection présidentielle est l’occasion de changer le régime en place et de donner une chance à de nouveaux dirigeants intègres qui oeuvreront pour le développement du pays et la satisfaction des besoins du peuple.
La campagne électorale devrait débuter prochainement, promettant ainsi une période de débats et de confrontations politiques intenses entre les différents candidats. Le peuple congolais attend avec impatience cette élection qui pourrait marquer un tournant décisif dans l’histoire du pays. Affaire à suivre de près.
Source : [Lien de l’article](https://fatshimetrie.org/blog/2023/10/06/les-elections-presidentielles-en-rdc-la-bataille-entre-lopposition-et-le-regime-en-place-se-precise/)