« Cri d’urgence à Kisangani : Victimes de guerre en attente d’indemnisations depuis plus de deux ans »

L’urgence des indemnisations pour les victimes de guerres à Kisangani

L’Association des victimes de guerres de Kisangani (Tshopo) a récemment lancé un appel pressant aux autorités pour le paiement des indemnisations de ses membres, qui attendent depuis plus de deux ans. Cette situation critique affecte directement la vie des victimes, les privant de la résolution de problèmes humanitaires et de soins de santé essentiels.

Le conseiller de l’association, Deba Lolia Bolamba, a souligné lors d’une conférence de presse que l’argent d’indemnisation provenant de l’Ouganda, s’élevant à 65 millions de dollars, avait été versé en 2022. Cependant, depuis lors, un silence radio persiste quant au paiement de ces indemnités. Cette attente prolongée a eu des conséquences tragiques, avec trois victimes décédées en septembre faute de soins appropriés.

La détresse des victimes est d’autant plus exacerbée par la situation d’une délégation bloquée à Kinshasa depuis plus d’un mois. Le corps d’un membre décédé le 30 août est toujours en attente à la morgue, tandis que le reste de la délégation est livré à lui-même, passant des nuits à la belle étoile sans aucune assistance des autorités nationales ou provinciales.

Face à cette situation critique, l’Association des victimes de guerres de Kisangani sollicite l’implication personnelle du chef de l’État pour le paiement des indemnisations et exhorte également le retour de la délégation bloquée à Kinshasa, dont le sort reste incertain.

Il est impératif de répondre à ces appels pressants pour le paiement des indemnisations afin de soulager le poids qui pèse sur les victimes de guerres de Kisangani. La résolution de ce problème nécessite une action rapide et décisive de la part des autorités compétentes afin de garantir leur droit à la réparation et de leur permettre de reconstruire leur vie dans la dignité.

Ces victimes méritent justice et soutien, et il est essentiel que leurs voix soient entendues et que des mesures concrètes soient prises pour remédier à leur situation précaire. La communauté internationale et les autorités locales doivent travailler main dans la main pour mettre fin à cette longue attente insupportable et offrir aux victimes la justice et la réparation qu’elles méritent.