Le Kosovo est actuellement en proie à une traque intense, suite à la mort tragique d’un policier kosovar dans le nord du pays. Les autorités locales sont à la recherche de plusieurs hommes armés, dont certains se seraient échappés vers la Serbie voisine.
Les recherches se poursuivent activement avec l’engagement de nombreux policiers sur le terrain. Des découvertes importantes ont déjà été faites, notamment la mise au jour d’un arsenal d’armes lourdes, d’explosifs et de provisions dans plusieurs caches disséminées dans la région.
L’objectif principal des forces de sécurité est de localiser les membres du groupe armé qui se sont retranchés pendant plusieurs heures dans le monastère de Banjska. Ils sont soupçonnés d’avoir tué le policier près de la frontière avec la Serbie. Trois d’entre eux ont été abattus lors de l’opération de police, et un quatrième corps a été retrouvé plus tard.
Selon les autorités kosovares, six autres membres du groupe seraient actuellement soignés dans un hôpital de Novi Pazar, en Serbie. Elles ont demandé aux autorités serbes de les transférer immédiatement aux autorités du Kosovo.
La tension est extrêmement vive dans la région, avec des mesures de sécurité renforcées et la présence de forces de maintien de la paix de l’Otan. Le drapeau est en berne à Pristina et la population exprime son indignation envers la Serbie et la Russie, qu’elle accuse de chercher à déclencher un conflit régional.
Le Kosovo a immédiatement accusé la Serbie d’être derrière cette attaque, ce que Belgrade a vivement démenti en reprochant au Premier ministre kosovar, Albin Kurti, d’avoir provoqué les Serbes du Kosovo par ses actions.
Cette escalade de violence est l’une des plus graves depuis la déclaration d’indépendance du Kosovo en 2008. Elle risque de compliquer davantage les efforts de normalisation des relations entre la Serbie et le Kosovo.
Face à cette situation tendue, l’Union européenne a condamné l’attaque qualifiée de « terroriste », tandis que le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a appelé les deux parties à la retenue et à travailler à une désescalade immédiate en coordination avec la communauté internationale.
La Serbie, de son côté, ne reconnaît toujours pas l’indépendance du Kosovo et soutient les Serbes vivant dans la région, qui refusent toute allégeance à Pristina.
Il est primordial que toutes les parties concernées fassent preuve de retenue et travaillent ensemble pour apaiser les tensions et éviter une escalade plus grave. La stabilité de la région des Balkans est essentielle pour la paix et la sécurité en Europe.