Les dernières nouvelles dans le monde du football africain ont pris tout le monde par surprise. L’Algérie a décidé de se retirer de la course à l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2025 et 2027. Une décision qui ouvre la voie royale au Maroc, son principal concurrent.
Cette décision est d’autant plus surprenante que l’Algérie avait mis en place une stratégie de séduction pour remporter l’organisation de la compétition. Avec des infrastructures déjà en place et une organisation réussie du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), le pays des Fennecs semblait être bien positionné pour accueillir la CAN.
Cependant, le changement à la tête de la Fédération algérienne de football a probablement joué un rôle dans cette décision. Walid Sadi, récemment élu président de la FAF, aurait décidé de ne pas défendre le dossier de candidature qui avait été préparé par son prédécesseur.
La FAF a justifié son retrait en déclarant qu’il s’agissait d’une nouvelle approche de la stratégie de développement du football en Algérie. L’accent sera désormais mis sur la réorganisation et la redynamisation du football dans le pays.
Avec le retrait de l’Algérie, le Maroc devient le favori incontesté pour accueillir la CAN en 2025. Malgré la concurrence de la Zambie et d’un duo Nigéria-Bénin, le royaume chérifien devrait obtenir l’organisation de la compétition, plus de 30 ans après avoir accueilli l’édition de 1988.
Pour l’Algérie, qui n’a pas organisé la CAN depuis 1990, il faudra attendre au moins 2029 pour espérer organiser à nouveau la plus grande compétition africaine.
Cette décision du retrait de l’Algérie soulève des questions sur les motivations et la gestion du football dans le pays. Espérons que la nouvelle direction de la FAF saura redonner un nouvel élan au football algérien et permettre au pays de briller à nouveau sur la scène africaine.