« L’arrestation de Stany Bujakera suscite l’indignation et mobilise le soutien international pour la liberté de la presse en RDC »

Les 14 jours de détention du journaliste Stany Bujakera ont suscité l’indignation de nombreux acteurs de la société congolaise et internationale. Correspondant de Jeune Afrique et Directeur de Publication Adjoint d’Actualite.cd, Bujakera a été arrêté pour la propagation de faux bruits et la diffusion de fausses informations suite à la publication d’un article attribué à l’Agence Nationale des Renseignements. Bien qu’il n’ait pas signé l’article en question, il est tenu pour responsable par le gouvernement congolais.

Cette arrestation a été vivement critiquée et dénoncée par de nombreux médias, organisations et personnalités politiques et religieuses, ainsi que par les ambassades. Beaucoup considèrent cette détention comme une atteinte à la liberté de la presse et décrient une tentative du gouvernement de « brûler la plume Bujakera ». Dans un pays où la liberté de la presse est déjà fragilisée, cette arrestation risque de ternir davantage l’image de la République démocratique du Congo en tant que nation respectueuse de la liberté d’expression.

Du côté du gouvernement congolais, le Ministre de la Communication et des Médias se dit préoccupé par cette arrestation, mais souligne également le respect du principe de séparation des pouvoirs. Des démarches sont entreprises pour obtenir la libération de Bujakera, mais il est essentiel de veiller à préserver l’indépendance judiciaire.

Stany Bujakera est un journaliste très suivi sur les réseaux sociaux, avec plus de 500 000 abonnés sur Twitter. Sa détention suscite donc un grand élan de solidarité au sein du milieu des médias, qui espèrent sa libération. Si cette incarcération continue, cela serait un coup dur pour la carrière de Bujakera, ainsi qu’un deuil pour la presse nationale et internationale.

Il est nécessaire de rappeler que la liberté de l’information est un pilier essentiel dans les démocraties, où l’alternance politique est possible, où les pouvoirs et les contre-pouvoirs s’équilibrent, et où l’indépendance de la justice est garantie. La RDC doit donc veiller à préserver ce droit fondamental pour le bon fonctionnement de sa démocratie.

En conclusion, la détention de Stany Bujakera a suscité une vague d’indignation et de soutien de la part de nombreux acteurs de la société congolaise et internationale. Il est essentiel de préserver la liberté de la presse en République démocratique du Congo et de faire en sorte que les journalistes puissent exercer leur métier en toute sécurité et sans crainte de représailles. La libération de Bujakera est un souhait partagé par des milliers de professionnels des médias à travers le monde.