Dans l’actualité récente, le bourgmestre de la commune de Mulekera, située dans la ville de Beni au Nord Kivu, a pris une décision radicale. En effet, il a interdit toute activité des groupes de vigilance dans son entité.
Cette mesure a été motivée par les actes contraires à la loi que posent ces groupes envers la population et les services de sécurité. Selon le commissaire supérieur Dieudonné Ngongo Mayanga, les groupes de vigilance tracassent la population et se substituent parfois aux services de sécurité. Ils vont même jusqu’à ôter la vie à certaines personnes jugées suspectes par eux, mais sans carte d’identité.
Cette décision du bourgmestre vise donc à mettre un terme aux méfaits constatés dans le fonctionnement de ces groupes de vigilance. Il met en avant le fait que ces groupes se sont organisés de façon autonome, sans se faire identifier auprès des autorités de base. Leur fonctionnement a entraîné de nombreuses bévues et plaintes de la part de la population et des forces de sécurité.
Il est important de souligner que l’idée originale était que ces groupes de vigilance puissent accompagner les services de sécurité. Cependant, la réalité a montré que cela a abouti à des tensions et des problèmes au sein de la population.
Le bourgmestre a donc pris cette décision afin de rétablir l’ordre et la sécurité dans sa commune. Il estime que les services de sécurité sont également victimes du fonctionnement des groupes de vigilance, et que de nombreuses plaintes émanent de la population.
Il reste à voir si cette interdiction des groupes de vigilance sera effective et si elle permettra de réduire les problèmes de sécurité dans la commune de Mulekera. En attendant, il est clair que cette décision est motivée par la volonté d’assurer la sécurité des citoyens et de rétablir l’autorité des forces de sécurité légalement établies.