Le mouvement citoyen « Filimbi » dénonce les violences perpétrées par les forces armées congolaises contre les membres de la secte « Wazalendo » à Goma, en République démocratique du Congo. Dans un récent discours, le coordonnateur national de Filimbi, Mino Bopomi, a exprimé sa profonde consternation face à cette situation où les forces de sécurité s’en prennent à la population civile qu’elles sont censées protéger.
Le mouvement Filimbi condamne fermement ces actes de violence et appelle les autorités congolaises à agir pour mettre fin à l’impunité dont bénéficient les responsables de ces crimes. Mino Bopomi souligne que l’idée selon laquelle de tels carnages pourraient se produire partout est inacceptable et ne doit pas être tolérée.
Il mentionne également l’importance de rompre avec la culture de l’impunité qui règne dans le pays. Selon lui, il est essentiel que tous les responsables de ces actes soient traduits en justice, y compris le général Constant Ndima, gouverneur militaire du Nord-Kivu, qui serait impliqué dans des massacres antérieurs lors de l’opération « Effacer le tableau ».
Filimbi met en lumière l’irresponsabilité du gouvernement congolais dans sa gestion de cette situation et demande que les responsables, quel que soit leur niveau hiérarchique, soient tenus pour responsables de leurs actions.
Cette situation soulève des questions importantes sur la protection des droits de l’homme en RDC et met en évidence la nécessité de mettre un terme à l’impunité et de garantir que tous les citoyens soient protégés et traités avec dignité.
Il est essentiel que la communauté internationale prenne connaissance de ces événements et amplifie la voix des mouvements citoyens comme Filimbi pour faire pression sur les autorités congolaises afin d’assurer la protection des droits fondamentaux de tous les citoyens.
En conclusion, il est indispensable de mettre un terme à la violence perpétrée par les forces de sécurité congolaises contre la population civile. Des mesures doivent être prises pour traduire en justice les responsables de ces actes et garantir que de tels événements ne se reproduisent plus à l’avenir. Le mouvement Filimbi joue un rôle crucial dans la dénonciation de ces abus, et il est essentiel de soutenir leurs efforts pour promouvoir la justice et les droits de l’homme en RDC.