« Pêcherie de Kamandi-Lac : la saisie de pirogues par les éco-gardes du parc national des Virunga suscite l’indignation de la société civile »

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L’article précédent a mentionné la situation inquiétante dans la pêcherie de Kamandi-Lac, dans le Nord-Kivu, où vingt-six pirogues de pêche ont déjà été saisies par les éco-gardes du parc national des Virunga. Cette saisie de pirogues et les amendes imposées aux pêcheurs ont suscité l’indignation de la société civile locale.

Selon le président de la société civile de Kamandi-Lac, Samy Saakumi, les éco-gardes du parc national de Virunga arrêtent les pirogues et exigent des amendes allant jusqu’à 350 000 francs congolais par pêcheur pour les libérer. Cette situation est d’autant plus préoccupante que ces amendes sont imposées même aux pêcheurs en règle et non impliqués dans une pêche illicite.

Samy Saakumi dénonce également le comportement des éco-gardes de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), en affirmant qu’ils saisissent les pirogues, arrêtent les pêcheurs et les agriculteurs, et détruisent les champs. Il accuse l’ICCN de vouloir que la population locale souffre tout en ramenant le conflit des limites terrestres entre le parc et la communauté dans l’exploitation du lac.

La réaction de l’ICCN à ces accusations n’a pas encore été obtenue, mais il est important de souligner l’importance de préserver les ressources naturelles tout en respectant les droits des communautés locales. Il est essentiel de trouver un équilibre entre la conservation de la biodiversité et le soutien aux activités économiques des populations riveraines.

Il est donc primordial que le gouvernement intervienne dans cette situation pour trouver une solution équitable et durable pour toutes les parties concernées. La protection de l’environnement ne doit pas se faire au détriment des moyens de subsistance des populations locales, mais plutôt en favorisant des pratiques de pêche durables et en impliquant les communautés dans la gestion des ressources naturelles.

En conclusion, la saisie des pirogues de pêche dans la pêcherie de Kamandi-Lac soulève des préoccupations quant au respect des droits des pêcheurs et à la gestion des ressources naturelles. Il est nécessaire que les autorités compétentes prennent des mesures pour résoudre ce conflit et explorent des solutions qui favorisent la coexistence harmonieuse entre la conservation de la biodiversité et les activités économiques des communautés locales.