« La dernière session budgétaire : un bilan mitigé pour la législature en cours en République démocratique du Congo »

La dernière session budgétaire de la législature actuelle s’est ouverte ce vendredi 15 septembre au Palais du peuple à Kinshasa. Dans un contexte électoral, avec des élus déjà engagés dans les préparatifs des prochaines élections, cette session revêt une importance particulière. Plusieurs lois, dont celles relatives à la reddition des comptes et au budget national pour l’année 2024, seront examinées lors de cette session.

Alors que cette législature touche à sa fin dans trois mois, il est temps de dresser un bilan. Quel impact les actions des députés ont-elles eu sur la vie politique et sociale du pays ? Quels sont les accomplissements et les défis rencontrés par cette législature ? Voici quelques éléments de réponse apportés par nos invités.

Léon Mubikayi, député national et président du groupe parlementaire UDPS et Alliés à l’Assemblée nationale, souligne l’importance du travail réalisé par cette législature. Selon lui, de nombreuses lois ont été adoptées et des réformes significatives ont été entreprises. Il met en avant le rôle crucial du parlement dans la gouvernance démocratique du pays.

René-Sébastien Bofaya, député national du PPRD et membre du Front Commun pour le Congo (FCC), évoque quant à lui les réalisations concrètes de cette législature dans sa circonscription de Bongandanga. Il met en avant les projets de développement initiés et les améliorations apportées aux conditions de vie des citoyens.

Bob Kabamba, politologue et professeur à l’Université de Liège en Belgique, apporte un regard plus spécialisé sur cette législature. Il souligne la nécessité de mieux évaluer l’impact des lois adoptées et des politiques mises en place. Il insiste sur l’importance de la reddition des comptes et de la transparence dans la gestion des ressources publiques.

Ce bilan de la législature en cours permet de mettre en lumière les avancées réalisées, mais également les défis auxquels le pays doit encore faire face. Les échéances électorales à venir ouvrent de nouvelles perspectives, mais nécessitent également une réflexion sur les actions réalisées jusqu’à présent.

En conclusion, cette dernière session budgétaire marque la fin d’une législature importante pour le pays. Le bilan est mitigé, avec des réalisations significatives mais aussi des défis persistants. Il appartient maintenant aux députés de clore cette législature de manière constructive, en s’assurant d’une transition politique et électorale paisible et démocratique.