L’article dont je vais vous parler aujourd’hui concerne une problématique d’actualité qui se déroule à Goma, dans la province du Nord-Kivu. Le Baraza intercommunautaire, une structure locale, a exprimé son désaccord face à l’appel lancé par certains mouvements citoyens et activistes, se faisant appeler Wazalendo, à observer une nouvelle journée ville morte.
Selon le Baraza communautaire, une telle initiative ne ferait qu’avantager l’ennemi, compte tenu de la situation sécuritaire précaire que traverse la ville. Ils appellent donc la population de Goma à faire preuve d’un esprit patriotique et à ne pas céder à la manipulation de ces mouvements.
Stéphane Lupao, secrétaire du Baraza, estime que l’organisation d’une journée ville morte est inopportune dans le contexte actuel. Il souligne que de telles journées se transforment souvent en violences et en pertes humaines et matérielles pour une population déjà éprouvée. Il rappelle également que la justice est en train d’enquêter sur les événements sanglants du 30 août dernier et que les auteurs de ces violences seront sanctionnés.
En conclusion, le Baraza intercommunautaire désapprouve l’appel à une nouvelle journée ville morte à Goma, estimant que cela ne ferait qu’aggraver une situation sécuritaire déjà complexe. Ils appellent la population à rester unie et à ne pas se laisser manipuler par des mouvements contestataires. La justice est en marche pour rendre justice aux victimes des violences du 30 août dernier.
Cet article met en lumière les tensions et les défis auxquels fait face la ville de Goma, et souligne l’importance de la solidarité et de l’unité de la population face à ces difficultés. Il met également en avant le rôle de la justice dans la recherche de la vérité et la sanction des responsables des violences.