Incendie déplacés Janga Kanyaruchinya Nyiragongo : l’urgence d’une action humanitaire renforcée
Un tragique incendie s’est produit lundi 11 septembre au site des déplacés de Janga, non loin de Kanyaruchinya, dans le territoire de Nyiragongo, en République démocratique du Congo. Cet incident a coûté la vie à deux enfants et a entraîné la destruction de cinq huttes.
Selon les témoignages recueillis, l’incendie a commencé lorsque la moto, recouverte d’une bâche, qui était entreposée dans l’une des huttes, a pris feu. Les flammes se sont rapidement propagées aux huttes environnantes, détruisant tout sur leur passage. Malheureusement, deux enfants âgés de 6 et 8 ans ont perdu la vie dans cet incendie, tandis que leurs parents ont été hospitalisés en raison d’un état de choc.
Cette tragédie met en évidence les conditions précaires dans lesquelles vivent les déplacés. Le président du camp de déplacés de Kanyaruchinya, Théo Mushekura, a souligné le manque d’équipements de lutte contre les incendies dans le camp et a appelé les autorités à prendre des mesures pour assurer la sécurité des habitants.
En outre, la société civile de Nyiragongo a exprimé son inquiétude quant aux difficultés auxquelles sont confrontées les personnes déplacées dans différents sites de la région. L’assistance humanitaire reste insuffisante et les abris de fortune sont vétustes, exposant les familles, notamment les femmes enceintes et les enfants, aux intempéries.
Il est donc essentiel que les autorités prennent des mesures immédiates pour améliorer les conditions de vie des déplacés. Cela passe par la fourniture d’une assistance humanitaire adéquate, la mise en place de mesures de sécurité contre les incendies et la recherche de solutions durables pour permettre le retour des déplacés dans leurs villages d’origine.
L’incendie à Janga est malheureusement un rappel brutal de la situation précaire dans laquelle se trouvent de nombreux déplacés en République démocratique du Congo. Il est de notre responsabilité collective de fournir un soutien adéquat et de travailler pour résoudre les causes profondes de ces déplacements forcés, afin d’offrir un avenir meilleur à tous ceux qui ont été touchés par cette crise.