« La panne du bac à Luvua entraîne une flambée des prix des produits vivriers et perturbe la vie quotidienne des habitants »

Les prix des produits vivriers flambent à Luvua, dans le territoire de Manono, au Tanganyika. Selon l’abbé Gaspard Maloba wa Kabongo, président de la société civile locale, cette hausse s’explique par la panne du bac qui permettait la traversée de la rivière Luvua. En effet, depuis près de trois mois, cet engin est hors service, ce qui rend la liaison entre Luvua-Kiyambi et Manono très difficile pour les commerçants et les habitants de la région.

Cette situation a eu un impact sur plusieurs aspects de la vie quotidienne des habitants. Les prix du maïs, par exemple, ont doublé passant de 1.500 à 3.500 Fc pour un sceau. De plus, certains élèves ont rencontré des difficultés pour se rendre à l’école, tandis que d’autres n’ont pas pu se procurer les fournitures scolaires nécessaires à leur apprentissage.

Face à cette situation préoccupante, le ministre provincial des Infrastructures du Tanganyika, John Seya Kalunga, a assuré que les fonds pour la réparation du bac sont déjà mobilisés et déboursés à l’Office des routes. Il a également affirmé que la réparation ne devrait pas tarder.

Cette panne du bac à Luvua met en lumière l’importance des infrastructures de transport dans le développement économique d’une région. L’accès facilité aux différents marchés permet aux commerçants d’acheminer plus facilement leurs produits et contribue ainsi à la stabilité des prix sur le marché local.

Il est donc primordial de remédier rapidement à cette situation afin de garantir aux habitants de Luvua et de Manono un accès aux produits alimentaires à des prix abordables. De plus, la réparation du bac permettra également aux élèves de retourner à l’école sans difficultés et d’assurer leur éducation.

En conclusion, la panne du bac à Luvua a entraîné une hausse des prix des produits vivriers et des perturbations dans la vie quotidienne des habitants de la région. Il est essentiel de prendre des mesures rapides pour réparer cet engin et restaurer la fluidité des échanges commerciaux. Cela permettra de stabiliser les prix sur le marché local et de garantir l’accès aux produits alimentaires à la population.