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« G20 : Un pas timide vers les énergies renouvelables, des attentes fortes pour la COP28 »

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« G20 : Un pas timide vers les énergies renouvelables, des attentes fortes pour la COP28 »

L’actualité ne cesse de réserver des surprises et le G20 qui s’est tenu récemment n’a pas fait exception. Alors que les attentes étaient élevées concernant une possible sortie des énergies fossiles, le sommet a pris une décision mitigée. Si d’un côté il a soutenu un objectif ambitieux de tripler les énergies renouvelables d’ici 2030, de l’autre, il n’a pas réussi à appeler à une sortie complète des énergies fossiles.

Cette décision a suscité des réactions mitigées. Certains y voient une lueur d’espoir, soulignant que c’est la première fois que le G20 s’engage à tripler les capacités en matière d’énergies renouvelables. Cela peut être perçu comme une avancée significative, notamment en tenant compte du revirement de certains pays comme l’Arabie saoudite et la Russie.

Cependant, d’autres estiment que cette décision est loin d’être suffisante pour faire face à l’urgence climatique. La réduction des énergies fossiles sans captage de CO2 est considérée comme indispensable par l’accord de Paris. Et le fait que le G20 se limite à appeler à réduire la production d’électricité à partir de charbon, en excluant le gaz et le pétrole, semble insuffisant pour répondre aux enjeux climatiques.

Dans ce contexte, la prochaine Conférence climat des Nations unies à Dubaï, la COP28, en décembre prochain, sera d’une importance cruciale. Les attentes seront fortes pour que des décisions plus ambitieuses soient prises concernant la réduction des énergies fossiles.

De plus, il est important de souligner que la question des financements reste centrale. Les pays riches doivent fournir les fonds nécessaires pour soutenir les pays plus vulnérables dans leurs efforts d’adaptation et de protection contre les conséquences des désastres climatiques. L’Inde, en tant que pays hôte du sommet, a d’ailleurs rappelé l’importance de respecter les engagements existants en matière d’aide climatique et de les augmenter pour aider les nations en difficulté.

En conclusion, malgré des avancées timides, il reste encore beaucoup à faire pour atteindre les objectifs fixés par l’accord de Paris. La transition vers les énergies renouvelables et la réduction des énergies fossiles demeurent des défis majeurs. La COP28 sera donc un moment crucial pour prendre des décisions décisives et concrètes afin de lutter contre le changement climatique.

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