Les pays de la Communauté de l’Afrique de l’Est continueront à déployer leurs troupes dans la région pour maintenir la paix jusqu’au 8 décembre 2023. Cette décision a été prise lors du 22e Sommet extraordinaire des Chefs d’État de l’EAC qui s’est tenu à Nairobi, au Kenya. Les dirigeants de ces sept pays ont convenu de prolonger le mandat de la force régionale en attendant le rapport d’évaluation du Conseil des ministres de l’EAC.
Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, qui avait exprimé des réserves quant à l’efficacité de cette force dans la lutte contre les groupes armés, a été remercié par les autres dirigeants pour son engagement en faveur de la restauration de la paix dans l’est du pays. Malgré des critiques sur la coopération de la force de l’EAC avec certains groupes armés, le mandat de la force a été prolongé pour trois mois.
La force régionale de l’EAC a été déployée en novembre de l’année dernière pour lutter contre les groupes armés qui sévissent dans la région, en particulier le groupe rebelle M23 soutenu par le Rwanda. Cependant, le président Tshisekedi avait exprimé des doutes quant à l’efficacité de cette force et son engagement à lutter contre les groupes armés.
Au sommet, le Premier ministre de la RDC, Jean-Michel Sama Lukonde, a représenté le président Tshisekedi aux côtés des dirigeants du Rwanda, du Burundi, du Soudan du Sud, de la Tanzanie, du Kenya et d’un émissaire du président ougandais, Yoweri Museveni.
Cette décision de prolonger la présence des troupes de l’EAC dans la région montre l’engagement continu des pays de la Communauté de l’Afrique de l’Est à soutenir la recherche d’une paix et d’une sécurité durables en RDC. Cependant, il reste à voir si cette force régionale sera en mesure de résoudre le problème des groupes armés et de stabiliser la situation dans l’est du pays.
La question de la sécurité dans l’est de la RDC est un défi majeur pour le gouvernement congolais, et la coopération régionale est essentielle pour y faire face. En espérant que cette prolongation du mandat de la force de l’EAC soit un pas supplémentaire vers la résolution de ce problème complexe et la restauration de la paix dans la région.