La population congolaise est une fois de plus confrontée à un acte de violence horrible. Le vendredi 26 août, au village Luotu, dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu, un couple a été brûlé vif par une foule en colère les accusant de sorcellerie.
La scène est d’une cruauté inimaginable. Le mari a été décapité avant que son corps ne soit incendié, sous les yeux impuissants de la police qui n’a pas pu intervenir faute d’effectifs suffisants pour maîtriser la foule.
Cet acte de « justice populaire » est non seulement inhumain mais aussi illégal. Il est important de souligner que la justice ne devrait jamais être rendue par le peuple, mais plutôt par les autorités compétentes, dans le cadre d’un système juridique établi.
Les autorités locales ont condamné cet acte de violence et le colonel Alain Kiwewa, administrateur du territoire de Lubero, a sollicité des renforts policiers pour assurer la sécurité de la région. Ce tragique événement met en lumière la nécessité d’une présence policière renforcée pour prévenir de tels actes de violence et garantir la sécurité des citoyens.
Il est nécessaire que des mesures soient prises pour lutter contre l’ignorance, la superstition et la violence de la justice populaire. L’éducation et la sensibilisation sont des outils essentiels pour promouvoir la compréhension, la tolérance et le respect des droits humains.
Il est important que la société congolaise se mobilise pour condamner de tels actes et promouvoir la justice et le respect des droits de l’homme. La violence ne permettra jamais de résoudre les problèmes, elle ne fera que perpétuer un cercle vicieux de souffrance et de chaos.
Nous espérons que les autorités compétentes prendront des mesures concrètes pour empêcher de tels actes de violence et garantir la sécurité de tous les citoyens. Il est temps de mettre fin à la barbarie et de construire une société plus juste et pacifique.