« Tracasseries policières à Kinshasa : les chauffeurs de transports en commun en grève pour demander des solutions »

Au cours des derniers jours, de nombreux chauffeurs de transports en commun ont cessé de travailler à Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo. Entre autres revendications, les conducteurs demandaient la fin des tracasseries policières routières. En effet, ils déclarent difficile de conduire dans la ville sans être arrêtés ou harcelés par les forces de l’ordre. Les chauffeurs craignent notamment que la police de Kinshasa ne leur creve les pneus ou confisque leurs engins illégalement. Ces arrestations ne prennent pas souvent en compte l’état des permis de conduire ou autres documents administratifs. Les chauffeurs disent qu’il est commun de devoir donner des sommes arbitraires d’argent pour récupérer leurs véhicules. Certains dénoncent même des pratiques violentes ou dangereuses de la part des policiers. Cela peut inclure l’usage de pinces, de fers pointus et d’autres instruments dangereux.

Cette grève de chauffeurs en juin 2023 a mis en lumière les problèmes systémiques liés aux tracasseries policières en République Démocratique du Congo. Ces pratiques illégales ont des conséquences négatives sur de nombreux secteurs de la société, notamment le transport en commun. Les chauffeurs ont besoin d’une réglementation claire pour éviter les tracasseries de la police et exercer leur travail légitimement.