Comment la RDC renforce sa lutte contre la corruption : les mesures prises par le gouvernement

La République Démocratique du Congo (RDC) s’engage de plus en plus dans la lutte contre la corruption. A travers la participation du ministère de la Justice et garde des sceaux au forum de l’Alliance internationale anti-corruption (ICHA) du Groupe de la Banque mondiale, la ministre d’État, Rose Mutombo Kiese, a exprimé les efforts du gouvernement pour lutter contre cette menace.

Ainsi, le gouvernement a renforcé le cadre juridique par la redynamisation de la Cour des comptes, l’Inspection générale des finances pour développer les outils afin d’accompagner les institutions publiques pour qu’elles gèrent à bon escient les fonds qui sont mobilisés. En outre, il y a la mise en place de l’Agence nationale de lutte contre la corruption et la Cenaref qui est la cellule qui travaille contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Ces institutions travaillent en étroite collaboration avec des magistrats qui travaillent au quotidien sur ces différentes infractions attachées à la corruption.

L’inspecteur général des finances, chef de service, Jules Alingete Key, est pour sa part, le point focal de la mobilisation des recettes publiques avec sa patrouille financière. Cette patrouille financière générale dans les finances publiques reste la clé principale de l’éradication des antivaleurs dans la gestion publique. Grâce à cela, l’Etat d’après Jules Alingete a atteint un niveau de mobilisation des recettes publiques propres de l’ordre de 10 milliards USD alors qu’avant 2020, cette mobilisation se situait à 3 milliards USD.

Le combat contre la corruption en RDC est donc l’affaire de tous, mais le gouvernement ne ménage aucun effort pour la réussite de cette lutte. En effet, les résultats de cette lutte sont de plus en plus visibles, et l’implication de chaque citoyen de la RDC reste importante pour un réel changement.