La lutte contre la pollution plastique était au cœur des activités organisées dans le monde entier le 5 juin, à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement. À Kinshasa, des Kinoises ont partagé leurs points de vue sur les efforts menés en RDC pour combattre la pollution plastique, et ont donné leurs opinions sur la possibilité d’envisager la capitale sans déchets plastiques.
Certaines, comme Madeleine Ntumba, sont optimistes quant aux solutions alternatives qui ont vu le jour depuis l’interdiction des sachets plastiques dans certaines villes. Elle croit fermement en la possibilité de vivre une vie normale sans sacs en plastique, grâce aux options biodégradables et réutilisables.
D’autres sont plus nuancées et proposent des solutions intermédiaires pour régler le problème. Anicette Mwamba, diplômée en communication visuelle, suggère une utilisation plus modérée des emballages, tandis que Béatrice Tuzolana, vendeuse de légumes, est préoccupée par le fait que l’interdiction des sacs en plastique pourrait entraîner la perte de sources de revenus pour les commerçants.
Cependant, tous s’accordent sur la nécessité de réduire la quantité de déchets en plastique dans les rivières de la ville. Certaines femmes, comme Pélagie Mutabazi et ses voisins, vendent des bouteilles en plastique pour encourager le recyclage.
Le Gouverneur de la ville de Kinshasa avait signé une note circulaire en janvier 2021, interdisant la production, l’importation, la commercialisation et l’utilisation des sacs plastiques, mais la décision n’est pas encore mise en œuvre dans les rues de la ville.
En somme, la question de la pollution plastique en RDC reste complexe et nécessite une réflexion approfondie pour trouver des solutions réalistes et durables.