Le 1er août 2023, la Côte d’Ivoire a perdu l’un de ses piliers politiques avec la mort de l’ancien président Henri Konan Bédié, à l’âge de 89 ans. Immédiatement, les hommages ont afflué de toutes parts, tant sur les réseaux sociaux que dans la sphère politique.
Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes ont exprimé leur gratitude envers l’ex-président. Certains ont salué son rôle dans le miracle économique ivoirien et dans le retour de la stabilité dans le pays. D’autres considéraient Henri Konan Bédié comme un membre de leur famille, tant il avait marqué leur vie locale par sa longévité politique.
Les hommages se sont également exprimés en images, avec des photos et des portraits retracant le parcours politique de ce « dinosaure ivoirien ». On peut voir des clichés de lui portant ses costumes en col mao, ainsi que des photos de lui et de son épouse Henriette.
La présidence ivoirienne a également rendu hommage à l’ancien président, saluant sa contribution en tant que grand serviteur de l’État, personnalité politique de premier rang et fidèle compagnon du père de la nation ivoirienne, Félix Houphouët-Boigny. Le président Alassane Ouattara a souligné l’amour profond de Bédié pour son pays et son dévouement lors de ses différents postes dans l’administration.
Les principaux partis politiques de Côte d’Ivoire ont également exprimé leur regret face à cette perte. Pascal Affi N’Guessan, président du FPI, a qualifié Bédié de « baobab qui tombe », soulignant son rôle de rassembleur et sa capacité à pardonner. Au sein du PPA-CI de Laurent Gbagbo, l’accord politique avec Bédié est toujours en vigueur, et son porte-parole, Justin Koné Katinan, a salué ses initiatives économiques et son engagement pour le développement du pays. Le parti RHDP, quant à lui, a souligné l’importance du Sphinx dans la création de leur parti et a rappelé leur engagement envers la philosophie houphouétiste.
En somme, le décès d’Henri Konan Bédié a suscité de nombreux hommages et témoignages de respect à travers la Côte d’Ivoire. Sa longévité politique et son apport au développement du pays resteront gravés dans la mémoire collective. Il laisse derrière lui un héritage politique et un vide qu’il sera difficile de combler.