Stabilisation du taux de change sur le marché : une priorité pour la République démocratique du Congo
L’instabilité du taux de change sur le marché congolais constitue une préoccupation majeure pour le gouvernement de la République démocratique du Congo. Face à cette situation, le Président Félix Tshisekedi a décidé de prendre des mesures afin de remédier à ce problème qui affecte l’économie du pays.
Lors de la réunion du conseil des ministres du 21 juillet, le Chef de l’État a chargé le gouvernement, la Banque Centrale du Congo (BCC) et l’Inspection Générale des Finances (IGF) de travailler ensemble afin d’appliquer des mesures visant à réguler le taux de change sur le marché. Cette décision témoigne de l’engagement du Président Tshisekedi à résoudre ce problème qui affecte la stabilité économique du pays.
Une des recommandations des experts en économie pour stabiliser le taux de change est de demander aux opérateurs miniers de rapatrier une partie de leurs revenus en devises. Selon la législation de change de la BCC, les opérateurs miniers sont tenus de rapatrier 40% des ventes de leurs minerais en devises. Cette mesure vise à stabiliser la monnaie locale sur le marché de change et à réduire l’instabilité du taux de change.
La disparité du taux de change en République démocratique du Congo s’explique par la loi de l’offre et de la demande. Le pays ayant opté pour un libre marché de change, le taux de change varie en fonction des transactions en devises. Cependant, cette liberté peut entraîner des fluctuations importantes et une instabilité du taux de change.
Il est donc primordial de mettre en place des mesures efficaces pour réguler le taux de change et assurer la stabilité économique du pays. La collaboration entre le gouvernement, la BCC et l’IGF permettra de surveiller et d’appliquer strictement les mesures nécessaires pour atteindre cet objectif.
En conclusion, la stabilité du taux de change sur le marché congolais reste un enjeu majeur pour la République démocratique du Congo. Le Président Félix Tshisekedi a fait de cette question une priorité, en chargeant le gouvernement, la BCC et l’IGF d’appliquer des mesures visant à réguler le taux de change. Cette démarche vise à assurer la stabilité économique du pays et à favoriser un environnement propice au développement.