Assassinat choquant d’un ministre honoraire en République démocratique du Congo : l’opposition pointe du doigt le président Tshisekedi
Dans un climat préélectoral tendu, marqué par des tensions politiques et des atteintes à la liberté d’expression, un événement tragique a récemment secoué la République démocratique du Congo (RDC) : l’assassinat de Chérubin Okende, un ministre honoraire.
Dans un communiqué de presse, l’organisation de la société civile Lutte pour le changement (LUCHA) a vivement réagi à cet acte odieux. Elle a dénoncé les arrestations arbitraires, les détentions illégales et les intimidations qui visent les opposants politiques, la société civile et même les membres du clergé catholique critique envers le gouvernement. Selon la LUCHA, ce climat de terreur est encouragé et entretenu par le président Félix Tshisekedi lui-même.
L’organisation rappelle notamment un discours du président congolais dans lequel il félicite un responsable de la police pour avoir coordonné la répression d’une manifestation de l’opposition à Kinshasa. De plus, lors d’un autre événement, Tshisekedi aurait promis que les personnes considérées comme une menace à la sécurité du pays seraient attaquées, sans même respecter leurs droits constitutionnels.
Ces déclarations et actions du chef de l’État soulèvent des questions sur sa responsabilité dans l’assassinat de Chérubin Okende. Selon la LUCHA, il est légitime de se demander si cet acte violent visait à faire taire les opposants politiques et les militants de la société civile qui remettent en cause le processus électoral en cours et la volonté du président Tshisekedi de s’accrocher au pouvoir.
Face à cette situation préoccupante, l’organisation de la société civile exige une enquête rapide, indépendante et exhaustive afin de déterminer les circonstances exactes de cet assassinat et d’identifier les auteurs et les commanditaires afin qu’ils soient jugés.
Cet événement tragique met en lumière les tensions politiques et les atteintes à la liberté d’expression qui existent en RDC. Il est important que la communauté internationale reste vigilante et se mobilise pour garantir la protection des droits fondamentaux et le respect de la démocratie dans ce pays.
En conclusion, cet assassinat souligne une fois de plus l’importance de promouvoir un environnement politique et social propice à la liberté d’expression, à la participation citoyenne et à la démocratie dans la République démocratique du Congo. La vérité et la justice doivent prévaloir afin de prévenir de tels actes odieux à l’avenir et de créer un avenir plus stable et démocratique pour tous les Congolais.