Les droits des femmes en République démocratique du Congo (RDC) continuent de susciter des débats et des efforts pour leur pleine reconnaissance et mise en œuvre. Le 11 juillet, le ministère du Genre et l’ONG IPAS ont organisé une conférence pour marquer les 20 ans de l’adoption de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, relative aux droits des femmes.
Lors de cette conférence, les intervenants ont rappelé l’importance des droits des femmes en tant que droits humains inaliénables. Ils ont souligné la nécessité de mettre fin aux violences sexuelles et basées sur le genre, à l’esclavage et à l’exploitation, et de garantir l’éducation, la propriété des biens et l’héritage, ainsi que la liberté d’expression et de vote. L’égalité entre les femmes et les hommes est considérée comme la clé pour concrétiser ces droits.
Les participants ont également abordé les défis auxquels la RDC est confrontée en matière d’égalité des genres et d’accès aux droits. Malgré ces défis, ils ont exprimé leur conviction que l’engagement de tous peut réduire les inégalités et offrir aux jeunes filles et aux jeunes garçons les mêmes chances et opportunités dès leur naissance.
Lors de cette conférence, l’ambassadeur du Canada en RDC a exprimé sa confiance en la mise en œuvre complète de la Charte de Maputo, soulignant que cela améliorerait la situation des femmes et des filles congolaises. La ministre en charge de la formation professionnelle a salué les efforts des partenaires et a mentionné des avancées telles que l’égalité entre filles et garçons dans l’enseignement primaire, ainsi que la représentation des femmes au sein du gouvernement.
La conférence a également abordé des sujets tels que l’engagement des hommes pour les droits des femmes, le leadership politique féminin au cours des 20 dernières années et les perspectives futures pour la société, le droit et la justice en RDC.
Dans l’ensemble, cette conférence a permis de mettre en lumière l’importance des droits des femmes en RDC et les défis persistants pour leur pleine reconnaissance et mise en œuvre. Elle a également souligné la nécessité d’une collaboration et d’un engagement continu de tous les acteurs pour promouvoir l’égalité des genres et garantir les droits des femmes et des filles congolaises.