Les inondations qui ont frappé le territoire de Kalehe, dans la province du Sud-Kivu en République démocratique du Congo, ont causé des ravages considérables. Face à cette situation, le coordonnateur humanitaire en RDC, Bruno Lemarquis, a plaidé pour la délocalisation des rescapés afin de garantir leur sécurité à long terme.
Accompagné des responsables de plusieurs agences du système de l’ONU, Bruno Lemarquis s’est rendu dans le village de Bushushu pour évaluer l’ampleur de la catastrophe. Les chiffres sont alarmants : près de 500 morts, plus de 350 blessés et des milliers de personnes disparues. Face à cette situation, il apparaît essentiel de prendre des mesures drastiques pour éviter que le provisoire ne devienne permanent.
Selon Bruno Lemarquis, il est crucial de trouver des options de relocalisation durable pour les populations affectées. Bien que cela ne soit pas une tâche facile, en raison du risque élevé dans les zones proches du lac, il est impératif de localiser des terrains où le risque est minimal et d’investir dans l’avenir. Cependant, une condition essentielle pour réussir cette relocalisation est d’obtenir l’accord des populations concernées.
En parallèle, Bruno Lemarquis souligne l’importance de continuer à fournir une aide humanitaire aux personnes touchées par les inondations. Il appelle à une collaboration étroite entre les autorités locales, provinciales et nationales pour faciliter la reconstruction et assurer la sécurité et le bien-être des familles sinistrées.
Cette situation met en évidence la nécessité d’anticiper et de se préparer aux catastrophes naturelles. La délocalisation des populations est une mesure préventive permettant de réduire les risques futurs. En investissant dans des terrains sûrs et en impliquant les communautés dans le processus de prise de décision, il est possible de construire un avenir plus résilient face à de telles catastrophes.
En conclusion, la délocalisation des populations affectées par les inondations à Kalehe est une nécessité pour assurer leur sécurité à long terme. Cependant, cela nécessite une planification minutieuse, une collaboration étroite entre les autorités et l’engagement des communautés locales. En parallèle, il est crucial de continuer à fournir une aide humanitaire aux personnes dans le besoin et de s’assurer que les mesures prises contribuent à la reconstruction et à la prévention des risques futurs.