L’article tant attendu est enfin arrivé et nous plonge au cœur de l’actualité brûlante. Aujourd’hui, nous allons parler des réactions qui se multiplient suite à l’invitation adressée par le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) au sénateur à vie Joseph Kabila Kabange. Cette invitation vise à entamer des échanges autour du processus électoral en cours. Cependant, les kabilistes ne cachent pas leur colère et critiquent vivement le chef de la CENI.
Denis Kadima, avec son audace débordante, a suscité l’ire des kabilistes du Front commun pour le Congo (FCC). Dans le cadre de ses consultations avec les acteurs de l’opposition politique, Kadima souhaite rencontrer Joseph Kabila afin de discuter du processus électoral et de lui donner des assurances. Toutefois, l’invitation adressée à l’ancien président de la République ne précise ni le jour, ni le lieu, ni la date de cette rencontre sollicitée. Cette correspondance a été datée du 1er juillet 2023 et porte l’accusé de réception du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD).
Les réactions ne se sont pas fait attendre et les kabilistes expriment leur mécontentement de manière virulente. India Omari, membre éminent du FCC, qualifie l’initiative de Kadima de vaste blague. Il estime que le président Kabila est au-dessus de ces railleries et affirme que seule la personne habilitée à engager le FCC est le président Raymond Tshibanda. De son côté, Ferdinand Kambere, secrétaire général du PPRD, s’oppose fermement à cette démarche. Il estime que Kadima n’a pas la légitimité pour convoquer une telle concertation et affirme que la correspondance aurait dû être adressée à Raymond Tshibanda plutôt qu’à Kabila. Gravel Dinganga, ambassadeur itinérant partisan de Joseph Kabila, ajoute que le FCC ne reconnaît pas la CENI actuelle et considère la lettre de Kadima comme un simple bout de papier.
Cette invitation de Kadima tombe comme une roquette violant le cessez-le-feu. Le président de la CENI, dans sa quête de se construire une image de dernière minute, semble ne pas avoir été bien conseillé. Cette lettre est perçue comme une provocation par les kabilistes et ne fait que les irriter davantage. Ils réclament une recomposition de la CENI et de la Cour constitutionnelle. Il est intéressant de noter que lors d’une récente rencontre avec des diplomates de l’Union européenne, les proches de Joseph Kabila ont exprimé leur rejet du processus électoral tel qu’il est actuellement.
En conclusion, l’invitation de Kadima à Kabila a provoqué une onde de colère chez les kabilistes du FCC. Ces derniers critiquent vivement le président de la CENI en remettant en question sa légitimité. La situation reste tendue et la recomposition de la CENI demeure un enjeu majeur pour les acteurs politiques en République démocratique du Congo. Affaire à suivre…