La décision controversée du Québec de boycotter les Jeux de la Francophonie à Kinshasa suscite des questions sur la sécurité et la participation

Les IXe Jeux de la Francophonie, prévus du 28 juillet au 6 août à Kinshasa, ont suscité des débats récents suite à la décision du gouvernement du Québec de ne pas envoyer ses athlètes et artistes pour des raisons de sécurité. Dans cet article, nous allons analyser cette décision et examiner les mesures de sécurité mises en place pour assurer le bon déroulement de l’événement.

Selon Isidore Kwanja, directeur du comité national des Jeux de la Francophonie, le Québec a choisi de ne pas envoyer ses athlètes, mais envoie tout de même une délégation de diplomates pour représenter la province. Il affirme que le Québec ne représente pas le Canada dans son ensemble et que d’autres provinces, comme le Nouveau-Brunswick, ont confirmé leur participation aux jeux.

Kwanja souligne que toutes les mesures de sécurité nécessaires ont été prises pour garantir la sécurité des participants. Une agence privée a été engagée pour assurer la sécurité à l’intérieur des sites des jeux, et 4500 policiers seront déployés pour quadriller les zones des jeux, y compris les villages et les hôtels où résident les participants.

Malgré ces mesures, la décision du Québec de ne pas envoyer ses athlètes suscite des questions quant aux véritables raisons de cette décision. Certains remettent en cause la justification de la sécurité, arguant que si d’autres gouvernements ont choisi d’envoyer leurs athlètes, il doit y avoir d’autres raisons derrière la décision du Québec.

Les Jeux de la Francophonie ont pour objectif de promouvoir les talents des jeunes francophones dans le domaine du sport et de la culture. Cette compétition quadriennale rassemble des athlètes et des artistes de 53 pays francophones. Les précédentes éditions ont eu lieu dans des lieux tels que Ottawa, Nice et Abidjan, permettant aux participants de représenter leur pays et de se mesurer aux meilleurs talents francophones.

Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, a été choisie pour accueillir les IXe Jeux de la Francophonie en 2023. Cependant, en raison du report de l’événement en raison de la pandémie de COVID-19, il reste à voir comment les mesures de sécurité et la participation seront gérées dans ce contexte particulier.

En conclusion, la décision du gouvernement du Québec de ne pas envoyer ses athlètes et artistes aux IXe Jeux de la Francophonie à Kinshasa soulève des questions quant à ses véritables motivations. Malgré les mesures de sécurité mises en place, il reste à voir comment cette décision affectera la participation globale à l’événement. Les Jeux de la Francophonie demeurent un événement important pour promouvoir les talents francophones et renforcer les liens entre les pays participants.