Le conflit dans la province de Kwango en RDC ne cesse de s’envenimer. Après l’attaque des miliciens Mobondo contre le village Batshongo le 12 mai, près de 20 000 déplacés ont été recensés dans la province. Selon les organisations locales, ces déplacés sont principalement des femmes et des enfants, dont certains ont été victimes de violences sexuelles.
Face à cette situation, la société civile locale demande l’implication du chef de l’État pour convoquer une conférence de paix en urgence et résoudre le conflit. Elle appelle également à la mise en place d’une commission crédible pour résoudre cette crise.
Les images des déplacés, partagées sur les réseaux sociaux, témoignent de la précarité de leur situation. Cette crise humanitaire pourrait s’aggraver si des mesures concrètes ne sont pas prises rapidement.
En parallèle, l’opposition congolaise se réveille et cherche à s’organiser pour proposer de nouvelles solutions pour la RDC. Les tensions politiques restent vives dans le pays, comme le souligne le conflit électoral récemment révélé.
Enfin, le renforcement de l’armée de la RDC fait partie de la réponse de Félix Tshisekedi aux velléités hégémoniques du Rwanda, alors que la ministre de la Justice porte plainte contre le mouvement M23 pour crimes de guerre devant la CPI. La RDC est donc toujours en proie à des défis sécuritaires importants, qui nécessitent des solutions durables pour garantir la paix et la stabilité dans le pays.