La situation des enseignants au Congo, qui devait faire l’objet d’une grève le lundi 22 mai 2023, fait couler beaucoup d’encre. Après plusieurs accords signés avec le gouvernement, l’intersyndicale des syndicats des enseignants de Congo a finalement décidé de lancer un mouvement de grève. Mais à peine deux jours après, le porte-parole de l’intersyndicale, Godefroid Matondo, annonce sa suspension, alors que la Secrétaire Générale du Syndicat des enseignants du Congo (SYECO), Cécile Tshiyombo, critique cette décision et pense qu’il était prématuré de suspendre la grève.
Cette cacophonie entre les délégués syndicaux ouvre grandement la porte à des critiques de la part des enseignants, qui commencent à perdre confiance en leurs délégués syndicaux. En outre, certains enseignants déclarent que le porte-parole de l’intersyndicale, Godefroid Matondo, est désormais discrédité et qu’il n’inspire plus confiance.
L’inquiétude grandit chez les enseignants, qui se posent de nombreuses questions : Pourquoi le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, Tony Muaba Kazadi, ou les autorités de la Dinacope ne se prononcent-ils pas quant à la sortie des listings pour la paie complémentaire ? Qui dit la vérité et défend les enseignants entre Godefroid Matondo et Cécile Tshiyombo ? Est-il réellement vrai que la paie complémentaire a été liquidée en procédure d’urgence comme l’a soutenu Godefroid Matondo ?
La situation des enseignants au Congo est donc toujours incertaine et les revendications des enseignants ne sont pas prises en compte. Face à cette situation, il est regrettable de constater que les enseignants ont du mal à faire confiance à leurs représentants syndicaux.
L’avenir répondra à toutes ces questions, car pour le moment, pas de signaux clairs montrent que sous peu, les enseignants auront des réponses à leurs revendications. En attendant, il est crucial que les autorités du Congo prennent les mesures nécessaires pour régler la situation des enseignants et qu’elles fassent preuve de transparence et d’honnêteté envers les enseignants.