Le député national Claudel Lubaya a récemment désapprouvé les propos du Président Félix Tshisekedi concernant la répression de la marche de l’opposition à Kinshasa. Alors que le Président avait qualifié l’action de la police de « professionnelle », Claudel Lubaya a condamné les violences dont ont été victimes les manifestants, ajoutant que la police a été complice et coupable de ces actes.
Il a rappelé que certains éléments de la Police nationale congolaise ont eu recours à des machettes et des bâtons pour réprimer les manifestants. Selon lui, ce comportement était foncièrement répréhensible et aurait dû susciter l’indignation des autorités, mais les agents de police coupables de violences ont plutôt été félicités et promus en grade par le Président.
Dans un communiqué, Claudel Lubaya a qualifié cette attitude de « manque d’empathie sincère à l’égard des victimes » et a appelé le Président Tshisekedi à garantir le respect des droits et des libertés fondamentales conformément à la Constitution.
Cette répression de la marche de l’opposition a été vivement condamnée, notamment par l’Union européenne, les USA, le Royaume-Uni et la Monusco. Elle souligne une fois de plus la fragile situation sécuritaire du pays et le besoin urgent de réformes politiques pour garantir la paix et la sécurité des citoyens.
Dans ce contexte, il est important de souligner la nécessité de renforcer les institutions et l’état de droit en République Démocratique du Congo afin d’éviter toute impunité et de garantir le respect des droits de l’homme. Des réformes politiques sont nécessaires pour une paix et une stabilité durables en RDC.