« Les membres africains du Fonds Mondial plaident en faveur d’une approche plus large pour renforcer les capacités locales lors de la 49ème Assemblée Générale à Hanoï »

La 49ème Assemblée Générale du Conseil du Fonds Mondial s’est tenue à Hanoï (Vietnam). Les différents conseils d’administration venus d’Europe, d’Amérique, d’Asie et d’Afrique ont discuté de stratégies de développement, de la surveillance de la gouvernance, de l’engagement de ressources financières, de l’évaluation de la performance organisationnelle, de la gestion des risques, de l’engagement des partenariats, de la mobilisation des ressources et du plaidoyer.

La délégation africaine était forte d’une vingtaine d’administrateurs de l’Afrique de l’Ouest et du Centre ainsi que de ceux de l’Est et du Sud. Dr. Jean-Jacques Mbungani Mbanda, président du Conseil d’Administration de l’African Constituency Bureau (ACB) du Fonds Mondial, dirigeait cette délégation africaine.

Les membres du conseil africain ont réaffirmé leur engagement quant à la politique du renforcement des capacités locales et ont plaidé pour une approche plus large impliquant les gouvernements ainsi que les structures régionales et continentales, tels que l’Africa CDC, sous l’égide de l’Union Africaine. Le Conseil africain a également plaidé en faveur de l’approvisionnement des médicaments produits localement.

Les réunions préliminaires en marge de la session annuelle de l’Assemblée Générale ont été l’occasion pour la délégation africaine de rencontrer des représentants du secteur privé, l’inspection générale du Fonds, les conseils de l’Allemagne, de la France et de l’Angleterre pour des discussions spécifiques ainsi que l’office de développement du Commonwealth.

Le Fonds mondial est un programme majeur de financement international de la lutte contre les pandémies que sont la tuberculose, le VIH et la malaria. Le Conseil d’administration se réunit en moyenne deux fois par an et comprend 20 membres votants, avec une représentation égale des exécutants et des donateurs.

Les membres votants comprennent des organisations non-gouvernementales, des communautés affectées par le VIH, la tuberculose et le paludisme, le secteur privé, et les fondations privées. De plus, il y a huit membres sans droit de vote, dont le président et le vice-président du conseil ; des représentants d’organisations partenaires, dont l’Organisation mondiale de la santé et la Banque mondiale ; ainsi que la circonscription des donateurs publics supplémentaires.

L’Afrique compte deux sièges au conseil d’administration du Fonds Mondial sur les 28 disponibles.