Le Sud-Kivu en République Démocratique du Congo a été touché récemment par des inondations qui ont causé la mort d’au moins 50 élèves. Les villages du territoire de Kalehe ont particulièrement été affectés et plusieurs écoles ont été touchées. Des finalistes venus de 18 écoles devaient passer la dissertation au centre de l’Institut Bushushu mais les épreuves ont dû être délocalisées à l’EP Kaboma suite au drame.
Les élèves et les autorités de l’Institut Bushushu sont sous le choc. Plusieurs corps ont été entreposés dans les locaux de l’école, transformés en morgue. Les recherches pour retrouver d’autres corps continuent et le bilan actuel est de plus de 400 morts. Des centaines de personnes sont encore portées disparues et les élèves, ainsi que leurs proches, sont traumatisés.
En plus des pertes humaines, l’organisation et la passation des épreuves hors-session d’examen d’Etat ont été perturbées. Les élèves se sont présentés dans les salles d’examen sous stress et ont eu les items en retard. Des enfants ont perdu les parents et sont aujourd’hui orphelins. Les responsables scolaires demandent au gouvernement de prendre en charge les élèves touchés.
Au-delà de la tristesse, cet événement met en relief l’urgence de prendre en compte l’impact du changement climatique sur les populations les plus vulnérables, notamment les enfants. Il est également important de noter les perturbations que ces événements peuvent avoir sur la vie quotidienne, en particulier sur l’organisation de l’éducation. Face à cette situation, il est essentiel de mener des campagnes de sensibilisation pour rassurer les enfants et leurs parents, et soutenir les élèves sinistrés pour leur permettre de poursuivre leur scolarité dans de bonnes conditions.