Il est constaté une faible participation des filles aux épreuves de dissertation scolaire dans la province éducative Kwilu 1 en République Démocratique du Congo. En effet, sur plus de 16 mille candidats, seulement 7 391 filles ont pris part aux épreuves, soit un taux de participation de 44,8 % contre 55,1% pour les garçons. Cette situation s’explique en partie par les pesanteurs culturelles en milieu rural, notamment le mariage précoce et la préférence des biens pour les garçons dans les ménages.
L’Inspecteur Principal Provincial, Jean-Pierre Kasonga, estime que la faible implication des filles dans le processus éducatif est un véritable problème qui nécessite l’implication de tous les acteurs tels que les parents, les autorités politico-administratives, les cadres et agents de l’EPST. Selon lui, une solution concrète pour résoudre ce problème serait de mettre en place une sensibilisation de masse.
Pour la session de l’année 2022, 15 418 élèves finalistes ont pris part aux épreuves, dont 8 559 garçons et 6 859 filles. Il est constaté une faible augmentation de la participation des filles à hauteur de 6,4 % en 2023.
Il est urgent que des actions concrètes soient entreprises pour offrir un meilleur accès à l’éducation aux filles. Le développement d’une politique de sensibilisation à grande échelle, l’amélioration des infrastructures et la mise en place de bourses d’études pour les filles sont des solutions envisageables pour améliorer la scolarisation des filles à travers le pays.