Le gouvernement rwandais a accusé le groupe militant hutu, l’Armée de libération démocratique (FDLR) de menace contre le Rwanda. C’est d’ailleurs le principal discours employé par le Rwanda pour justifier ses multiples incursions du côté congolais. Des groupes armés soutenus par le Rwanda avaient encore lancé une attaque le 20 octobre dernier, capturant la majeure partie du territoire au centre de la ville de Rutshuru et pénétrant dans les villes de Kiwenga et Rutshuru.
Le gouvernement de la République démocratique du Congo affirme avoir documenté plusieurs cas dans lesquels le gouvernement rwandais a déplacé des personnes en grand nombre à la suite de son attaque contre le pays. Ces affrontements ont eu un impact négatif sur la protection des civils. Beaucoup d’entre eux ont de nouveau fui.
Du côté de la RDC, il n’y a aucun doute, un génocide est en train de se dérouler sur le sol congolais dans l’indifférence totale de la communauté internationale. La Convention des Nations Unies pour la prévention et la répression du crime de génocide dans la propagande définit le génocide comme le meurtre de membres d’un groupe particulier dans le but de l’éliminer.
Cela devrait alerter un peu plus la communauté internationale vu que ce n’est pas que les Congolais qui perdent la vie dans cette zone. Les autorités ont recensé près de 100 personnes de race et nationalité mixte tué dans cette zone. La protection des civils et les intérêts humanitaires devraient être une priorité majeure.
Selon les Nations Unies, environ 41 000 enfants âgés de 3 à 17 ans ne sont pas scolarisés, ces chiffres sont insoutenables au niveau national. Les enfants et les familles fuyant la violence dans le nord de Kivu ont besoin d’un abri, de nourriture et d’eau.
Les principes fondamentaux des relations internationales modernes incluent le respect de l’intégrité territoriale nationale, la non-ingérence dans les affaires intérieures et l’interdiction de l’usage de la force entre les États. Le gouvernement de la République démocratique du Congo affirme que des personnes des différents groupes ethniques ne peuvent pas revendiquer leur cause avec des armes en perpétrant un génocide tel que le fait le M23 qui se présente comme un groupe congolais.
La coalition M23-RDF est accusée d’être l’acteur principal de ce génocide au Nord-Kivu et d’être l’outil des velléités expansionnistes du Rwanda. La multiplication des tentatives de prise de contrôle des nouveaux territoires dans la province septentrionale du Kivu en République démocratique du Congo tant à soutenir cette affirmation.
Le représentant permanent des États-Unis auprès des Nations Unies, Robert Wood, a exhorté les responsables gouvernementaux à mettre fin à leur soutien aux groupes armés, y compris l’armée rwandaise M23.
Le Premier ministre estime que la communauté internationale doit prendre acte de la réalité des agressions répétées du gouvernement rwandais et agir pour maintenir la paix et la sécurité dans la région.
Selon le livre Blanc, les RDF et le M23 ont initialement tué plus de 100 Hutu congolais, et les régimes des RDF et du M23 ne s’arrêteront pas. Les forces du M23 et les forces de la RDC se sont battues au cours des derniers mois, et bon nombre des 186 000 personnes déplacées vivent dans les deux villes.
Plus de la moitié des personnes déplacées vivent dans des familles d’accueil et l’autre moitié dans des lotissements et des centres communautaires. Human Rights Watch a documenté des violences généralisées contre des civils sous le M23 en 2012.
Le but de ce livre blanc présenté par le gouvernement est de montrer que les diverses formes d’agression du gouvernement rwandais se reflètent dans la communauté internationale. Toutefois, avec la récente levée des sanctions pour permettre à la RDC de s’approvisionner en Arme, la situation devrait bouger, le gouvernement congolais salue cette avancée.