Les RDF et le M23 ont attaqué les zones de BIRUMA et KABAYA dans le territoire de NIRAGUNGO. Les gens ont été attirés dans leurs maisons et ont enfermé les autres.
Le livre blanc qui recense les crimes commis sous le couvert du mouvement terroriste M23 indique que des terroristes du M23 soutenus par les RDF ont tué au moins huit civils le 1er juillet 2022, dont une femme et une fille. Human Rights Watch a rapporté le témoignage d’une mère de cinq enfants qui a raconté comment son père a été tué. Certains d’entre eux ont été tués dans leur fuite.
Quatre témoins des tueries du 1er juillet dans le village de Ruseke ont déclaré avoir rencontré des combattants du M23 marchant dans les champs près du village ou allant chercher de la nourriture et des fournitures. Les explosifs ont été utilisés plus massivement lors des affrontements au Nord-Kivu, mettant les civils et les bâtiments en danger. près d’elle.
Sans grande surprise, le M23 a nié les conclusions de Human Rights Watch. Même son de cloche au niveau du gouvernement qui dément tout soutien au M23. Et pourtant, rien que pour le compte de l’année passée, le mouvement M23 a pris de l’ampleur dans l’est du Congo à la suite d’une série de crimes graves commis par d’autres groupes armés et parfois par les forces gouvernementales.
Il est donc impératif que l’ONU puisse renforcer la coopération avec les autorités nationales et régionales pour s’assurer que l’histoire ne se répète pas aux dépens de la population du Nord-Kivu qui rêve de voir ce cauchemar prend fin. Le meurtre délibéré de civils est une grave violation du droit international humanitaire et un crime de guerre. La population congolaise est en droit de s’étonner de la passivité étonnante et du silence presque complice dont fait montre la communauté internationale.
L’ONU doit agir plus efficacement pour arrêter le génocide que plus de 10 millions de personnes revendiquent en République démocratique du Congo. Au fil des années, le M23 ne cesse de renforcer ses défenses et sa puissance de feu depuis sa prise de contrôle du territoire sans implication majeure du conseil de sécurité. Selon Human Rights Watch, le mouvement M23 est soutenu par l’Ouganda et le Rwanda.
Une source de l’ONU et un haut responsable de la sécurité en République démocratique du Congo ont déclaré que les combattants du M23 pourraient avoir tiré des mortiers pendant des heures en raison du soutien étranger. Et pourtant les attaques qui ne font pas de distinction entre les cibles militaires et civiles sont illégales. Le militant des droits de l’homme Thomas Fessey a déclaré que le mouvement M23 commettait les mêmes crimes horribles contre les civils depuis qu’il a pris le contrôle du Nord-Kivu en juin.
L’ONU, l’UA et les partenaires congolais doivent soutenir les stratégies visant à prévenir l’impunité par le biais de mécanismes de sécurité et de vérification de l’information, de mécanismes judiciaires internationalisés, de systèmes de récompense complets et d’une démobilisation efficace.
Bintou Keita, commandant de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation au Congo (MONUSCO), a déclaré au conseil que le M23 n’était plus une force régulière qu’un groupe armé. Ainsi donc, la résolution pacifique du conflit par les voies politiques devrait éliminer les négociations avec des criminels internationaux et empêcher l’inclusion dans l’armée des généraux de guerre.