Le gouverneur de la province du Kongo Central en RDC, a limité la tournée du candidat à la présidence, Moïse Katumbi, à une seule journée et à un emplacement spécifique, invoquant des raisons sécuritaires. Le camp de Moïse Katumbi n’a pas encore réagi à cette décision tandis que les électeurs et les observateurs politiques suivent de près pour voir quelle sera sa position vis-à-vis de cette limitation.
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Le samedi 20 mai, l’opposition en République démocratique du Congo s’est réunie pour une marche pacifique réprimée par les forces de l’ordre, dénoncée par la Conférence Épiscopale Nationale du Congo. Cependant, la CENCO est accusée de partialité en faveur des anciens dignitaires de Joseph Kabila, tels que Matata Ponyo et Moïse Katumbi. Ces derniers ont fait l’objet de poursuites judiciaires pour détournement de fonds. Les élections à venir en RDC sont marquées par la fraude électorale et les violences, et la sécurité alimentaire est une crise humanitaire négligée. Face à ces défis majeurs, l’avenir politique de la RDC est incertain.
Le mouvement citoyen congolais Lutte pour le changement (Lucha) a organisé une marche à Kinshasa le samedi 20 mai pour protester contre la fraude électorale. La marche a été réprimée par la police, offensant ainsi la Lucha qui accusait le président Félix Tshisekedi d’être le « vrai commanditaire » de la répression. Selon la Lucha, le pouvoir actuel est déterminé à organiser une fraude électorale en 2023, soulevant ainsi des préoccupations quant au respect du droit constitutionnel du peuple congolais à choisir ses dirigeants. La Lucha a appelé le peuple congolais à se mobiliser pour des élections démocratiques, apaisées, inclusives, transparentes et sérieuses dans le respect des délais constitutionnels.
Le député national Claudel Lubaya a critiqué le président Félix Tshisekedi pour avoir loué le « professionnalisme » des forces de sécurité lors de la répression de la marche de l’opposition à Kinshasa. Lubaya affirme que la police s’est rendue complice d’actes réprimés par les lois de la République, notamment l’atteinte à l’intégrité physique des citoyens et la torture et que le président Tshisekedi manque d’empathie sincère envers les victimes. La répression a été condamnée par l’Union Européenne, les États-Unis, le Royaume-Uni et la MONUSCO. Lubaya rappelle que les autorités doivent garantir le respect des droits et des libertés fondamentales et que les responsables de violences doivent être traduits en justice.
Le gouvernement congolais a condamné les violences survenues lors d’une marche de l’opposition à Kinshasa. L’opposition affirme que les milices du parti au pouvoir étaient présentes et encadrées par les forces de l’ordre, accusant ainsi le gouvernement des violences. Des élections législatives et présidentielles auront lieu en novembre et la communauté internationale suit de près la situation dans le pays. En outre, la République Démocratique du Congo est confrontée à une crise alimentaire et sécuritaire dans certaines provinces.
Le président Félix-Antoine Tshisekedi s’est rendu dans les hôpitaux pour rencontrer les blessés des manifestations récentes de l’opposition qui ont dégénéré en heurts avec la police. Les manifestations ont été filmées et largement diffusées sur les réseaux sociaux, suscitant l’indignation des Congolais. Le président a salué le professionnalisme de la police malgré quelques incidents et a rendu hommage au commissaire supérieur Faustin Numbi pour avoir dirigé l’opération. La tension politique reste élevée, alimentée par des crises persistantes telles que l’insécurité alimentaire, la négligence des crises humanitaires, la crise de la représentativité politique, entre autres. La population congolaise réclame des changements concrets et l’impatience grandit alors que la stabilité politique reste un défi à relever pour le pays.
Dans cet article, la CENCO, une instance religieuse en République Démocratique du Congo, est critiquée pour sa partialité vis-à-vis des manifestations qui opposent le pouvoir et l’opposition. Le communiqué de la CENCO n’évoque que les dérives des forces de l’ordre, sans condamner la violence préméditée des manifestants de l’opposition. La CENCO est accusée de se laisser guider par des intérêts financiers plutôt que de se mettre au service du bien commun. L’auteur appelle à un ministère de réconciliation, de vérité et de justice pour aider le peuple congolais à sortir de la spirale de la violence et de l’oppression.
Dans un communiqué publié le 22 mai, la Lutte pour le Changement (LUCHA), un mouvement citoyen congolais, interpelle le Président Felix Tshisekedi sur l’inertie observée quant à la relance de la Société minière de Bakwanga (MIBA), pourtant promise lors de sa campagne électorale de 2018. La LUCHA s’inquiète de l’absence de réponse de la part du Chef de l’Etat congolais et demande son implication personnelle. De plus, la situation de la Société Anhui Congo d’Investissements Miniers (SACIM) préoccupe également la LUCHA, qui demande l’annulation du Contrat d’amodiation de la boucle de Dibindi au Polygone.
La République Démocratique du Congo a reçu un premier lot de trois drones d’attaque, livrés par la Chine, dans le but de renforcer les capacités de ses Forces Armées dans la guerre contre le M23 soutenu par le Rwanda. Ces drones CH-4, similaires au drone américain MQ-9 Reaper, seront positionnés à l’aéroport militaire de Kavumu, tandis que l’acquisition d’avions de combat chinois est également envisagée. Cette acquisition de drones de combat CH-4 permettra à la République Démocratique du Congo de renforcer sa capacité de dissuasion de ses forces de défense et de sécurité contre les groupes armés locaux et étrangers ainsi que l’agression du Rwanda.
Le sénateur She Okitundu a annoncé la création de son parti politique, le Parti Social-démocrate Vert (PSDV), en réponse aux demandes des Congolais et aux conséquences du séisme politique de janvier 2021. Le PSDV se base sur les principes de la social-démocratie pour défendre une économie sociale et écologique de marché, un Etat-providence et de bien-être, l’Etat de droit et des droits humains, la promotion de la démocratie participative et le développement durable. Le PSDV se propose ainsi d’offrir une alternative pour corriger les dérives privatives de libertés dans la vie politique de la RDC.