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Lors d’une plénière, les députés provinciaux du Kongo-Central ont discuté d’un rapport sur la délocalisation non autorisée de vaches à Kimayala. Une dispute a éclaté entre les lignées du clan Mpansu sur la gestion de la terre où les animaux sont installés. Le propriétaire du troupeau a décidé de le délocaliser pour éviter les conflits dans le clan et l’Assemblée provinciale a recommandé sa rapatriement immédiat pour éviter une aggravation de la situation. Cette décision souligne les tensions communautaires dans la région et les problèmes fonciers.

Deux personnes ont été tuées à la machette dans la commune de Beu, au sud de la ville de Beni, dans la région du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo. Les auteurs de ces actes restent inconnus mais leur méthode rappelle celle des rebelles des Forces démocratiques et alliées. Cette violence récurrente témoigne de la détérioration de la situation sécuritaire dans cette région. Pour y faire face, il est important que les autorités prennent des mesures pour garantir la protection et le développement économique des populations locales.

En mai 2023, la Division du Plan du Kongo-Central s’est mise en grève pour réclamer l’alignement des primes et le respect du quota lors de la mécanisation des non payés. Cet évènement est intervenu dans une période tumultueuse en RDC où les préoccupations concernant la répression de la dissidence et l’état de la démocratie ont pris de l’ampleur. Bien que des initiatives encourageantes aient été prises pour renforcer les droits humains et l’économie climatique, la répression violente de la dissidence, des milices armées et l’exploitation minière illicite ont montré que des changements plus importants sont nécessaires pour garantir la sécurité et la prospérité pour tous les citoyens.

Cet article traite de l’actualité en République Démocratique du Congo, marquée par des crises politiques, économiques et sécuritaires. Le président Félix Tshisekedi s’efforce de promouvoir le changement et le développement dans le pays, à travers l’achat de drones d’attaque CH-4 et le lancement du PSDV pour renforcer les droits humains. Cependant, l’opposition politique continue de manifester son mécontentement et son engagement avec une marche pacifique prévue pour 2023. Malgré l’espoir qui demeure, il est crucial que tous les acteurs travaillent ensemble pour mettre fin aux conflits qui minent le pays depuis des décennies et s’engagent pour un avenir pacifique et prospère pour tous les Congolais.

Le Président de la RDC, Félix Tshisekedi, a récemment annoncé la restructuration de son cabinet présidentiel, avec de nouvelles nominations et la création de nouvelles fonctions. Cette restructuration a pour but de renforcer son gouvernement et de promouvoir une politique axée sur la nouvelle économie du climat. Malgré les défis auxquels fait face le pays, cette nouvelle stratégie pourrait permettre de maintenir le cap vers des élections libres et équitables en 2023. Parmi les nominations, on retrouve Mbombo Muamba Stéphanie, Claude Ibalanky Ekolomba, Dany Banza Maloba et Lubanga Taylor.

Aux Etats-Unis, une préoccupation croissante est en cours concernant l’utilisation disproportionnée de la force lors de manifestations pacifistes organisées par l’opposition ECiDé, Envol, Ensemble et LGD à Kinshasa, en République Démocratique du Congo. Bien que le gouvernement ait rapidement arrêté un certain nombre de policiers responsables de brutalités infligées aux manifestants, la répression sanglante de la manifestation suscite une condamnation internationale. Les tensions restent vives quant à la justice foncière, au développement et à la démocratie, tandis que la Commission électorale nationale indépendante avance vers des élections libres en 2023.

Des miliciens de la coopérative pour le développement du Congo occupent actuellement plusieurs localités dans le Nord de la ville de Bunia. Cette occupation semble liée à l’exploitation illicite des minerais, qui sont ensuite utilisés pour ravitailler en armes les groupes armés dans la région. Malgré la confirmation des autorités locales, l’absence de militaires sur place aggrave la situation. Cette actualité reflète l’insécurité persistante dans l’est de la RDC.

La République démocratique du Congo a commandé trois drones d’attaque CH-4 auprès de la société China Aerospace Science and Technology Corporation (CASC) pour renforcer sa capacité de dissuasion face aux violences de groupes armés. Les drones, similaires au MQ-9 Reaper américain, seront déployés à Kavumu, une trentaine de kilomètres au nord de Bukavu. Les militaires congolais seront formés à leur utilisation par des militaires chinois. Le gouvernement congolais pourrait également acquérir des avions de combat chinois pour les FARDC dans la guerre contre le M23 soutenu par le Rwanda.

Au cours du mois de mai, plusieurs événements en République Démocratique du Congo ont démontré la volonté de changement pour plus de justice, de liberté et de transparence dans la gouvernance. L’ancien ministre des Affaires étrangères et sénateur Léonard She Okitundu a lancé son propre parti politique, le Parti Social-démocrate Vert (PSDV), basé sur la social-démocratie. L’ONG LONG-JAP a organisé un atelier pour renforcer les capacités des jeunes Congolais dans la promotion et la protection des droits humains. La Commission Electorale Nationale Indépendante a annoncé la radiation de plus de 3 millions d’électeurs fictifs pour des élections libres en 2023. Enfin, des manifestations ont eu lieu à Kinshasa pour demander plus de liberté et de respect des droits civiques et politiques, tandis que Vodacom Congo s’engage pour la création de richesse locale.

Le Président Félix Tshisekedi a rendu visite aux victimes de la répression sanglante qui a eu lieu lors de la manifestation organisée par l’opposition en République démocratique du Congo. Des manifestants pacifiques qui ont défié les autorités ont été violemment dispersés. Le Président Tshisekedi a visité les centres hospitaliers où sont hospitalisées les victimes, y compris des journalistes attaqués par les forces de l’ordre. Des organisations internationales ont dénoncé l’usage disproportionné de la force et présentent des espoirs pour une amélioration des libertés publiques. La police nationale congolaise a arrêté trois de ses éléments accusés de brutalités sur les manifestants et un mineur.