À Kinshasa, la question de la sécurité alimentaire se révèle être un enjeu complexe, dont les femmes occupent une place centrale. En parcourant les marchés et les champs, il devient apparent que leur contribution va bien au-delà de la simple vente de produits alimentaires ; elles incarnent un maillon essentiel de la chaîne d’approvisionnement et sont de véritables vecteurs de changement au sein de leurs communautés. Toutefois, ces commerçantes, agricultrices et cuisinières font face à une série de défis, du manque d’infrastructures adaptées à la lutte contre la malnutrition, qui nécessitent une approche collective et soutenue. À travers leurs initiatives et leurs engagements, elles dessinent des perspectives d’amélioration pour la sécurité alimentaire, tout en interrogeant les rôles que peuvent jouer les autorités locales et les organisations dans cette dynamique. Leurs histoires mettent en lumière non seulement leur résilience, mais aussi la nécessité d’un accompagnement structuré pour favoriser un avenir où chacun aurait accès à une alimentation saine et durable.
Catégorie : Socioculturel
Dans un contexte où les tensions sociopolitiques et les luttes pour la justice et la coexistence marquent la République démocratique du Congo, la pièce « Lucifer » de Kalema Mbuyu, récemment redonnée vie à Kinshasa, invite à une réflexion nuancée sur la condition humaine et les dynamiques du bien et du mal. Écrite il y a plus de trois décennies, cette œuvre passionnante interroge non seulement notre compréhension des forces qui façonnent nos comportements, mais elle soulève également des questions profondes sur la responsabilité individuelle et la nature des choix humains. À travers le procès du « Diable », Mbuyu encourage une introspection collective sur ce que signifie être humain dans un monde souvent en proie à des douleurs et injustices. En abordant ces thèmes universels avec clarté et profondeur, la pièce offre un espace de dialogue essentiel pour explorer la complexité de notre existence commune.
À Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo, un mouvement émerge autour des femmes agricultrices qui s’engagent activement dans la transformation de l’agriculture locale. Cette dynamique vise non seulement à répondre aux enjeux de sécurité alimentaire et de durabilité, mais elle pose également des questions essentielles sur l’autosuffisance et l’économie locale. Lors d’une rencontre organisée par DeskFemme, des agricultrices et entrepreneures ont partagé leurs expériences et initiatives, mettant en lumière les défis auxquels elles se confrontent, notamment en matière d’accès au financement et d’infrastructures. Ce contexte offre une opportunité de réflexion sur le potentiel et les obstacles auxquels les femmes dans l’agriculture font face, tout en soulignant l’importance de leur rôle dans la construction d’un système agro-alimentaire durable à Kinshasa.
Le 11 avril 2025, Butembo, ville du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo, a marqué un tournant pour la santé publique locale avec l’inauguration de six latrines publiques modernes dans son marché central. Cet avancement met en lumière les enjeux cruciaux de l’hygiène, souvent négligés dans cette région. Cependant, derrière cette initiative se posent des questions importantes sur la durabilité et l’entretien de ces infrastructures, essentielles pour garantir leur efficacité à long terme. La collaboration entre la mairie et des opérateurs privés, bien que prometteuse, interpelle également sur la nécessité d’un engagement collectif pour maintenir ces avancées. Envisager cette situation comme un modèle pour de futures initiatives pourrait offrir des perspectives intéressantes sur l’intégration de l’hygiène dans le développement durable de la ville.
En République Démocratique du Congo, les industries culturelles et créatives (ICC) émergent comme un secteur à la fois riche en potentiel et historiquement négligé, soulevant des enjeux tant économiques que sociaux. Dans ce contexte, le programme « Mozasili Kin’ », prévu pour avril 2025 à Kinshasa, vise à soutenir de jeunes entrepreneurs congolais par une formation ciblée, en mettant l’accent sur le développement des compétences entrepreneuriales ainsi que sur la mise en lumière de la créativité locale. L’initiative, orchestrée par Africalia ASBL et Ingenious City, ambitionne de transformer les arts en catalyseurs d’emploi et de diversité économique, tout en confrontant des défis tels que le financement et l’accès aux marchés. Ce programme pourrait ainsi devenir un point de départ pour refonder la perception des ICC, mais il soulève également des questions sur la durabilité des interventions et l’engagement des divers acteurs concernés. L’avenir des ICC en RDC dépendra donc d’une approche collective, où la synergie entre les différents partenaires pourrait ouvrir des voies vers une reconnaissance et une valorisation accrues de la culture congolaise sur la scène internationale.
Dans le contexte du Haut-Katanga, une initiative d’alphabétisation, soutenue par la société minière MMG Kinsevere, émerge comme un outil clé pour l’émancipation des femmes. Ce programme, qui a déjà permis à plus de 1 400 personnes d’acquérir des compétences fondamentales en lecture, écriture et gestion d’entreprise, vise à répondre aux défis persistants de l’analphabétisme, particulièrement parmi les femmes. Alors que des témoignages tels que celui de Mme Anny illustrent le potentiel transformateur de l’éducation, des questions demeurent quant à la durabilité de cet élan et à l’accessibilité de tels programmes pour les plus marginalisées. Ce processus engage non seulement les individus, mais aussi les chefs de village et les autorités locales, soulignant l’importance des partenariats pour renforcer l’impact éducatif et social. Cependant, des défis logistiques et culturels persistent, invitant à une réflexion sur les meilleures façons d’intégrer durablement ces initiatives dans les communautés. C’est en explorant ces enjeux que l’on peut mieux comprendre le rôle crucial de l’éducation dans la quête d’un développement inclusif.
Du 8 au 10 avril, l’UNESCO a organisé à Kinshasa un atelier visant à approfondir les enjeux de santé et d’éducation des jeunes en République Démocratique du Congo et dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Au cœur des discussions se trouvaient des problématiques pressantes comme les grossesses précoces, les mariages d’enfants, les violences basées sur le genre et l’abandon scolaire, inquiétants indicateurs du bien-être des adolescents dans cette région. Bien que des progrès aient été réalisés, notamment en matière d’équité entre les sexes dans l’éducation, de notables disparités demeurent, en particulier dans l’achèvement des études secondaires. Cet événement a rassemblé des représentants de divers ministères et agences des Nations Unies, témoignant de la volonté collective d’adresser ces défis complexes. L’atelier pourrait servir de tremplin pour élaborer une feuille de route qui pourrait guider les actions futures, tout en interrogeant la capacité des pays impliqués à transformer les engagements pris en mesures concrètes.
Au cœur de Bandundu, les femmes de l’APK se battent pour faire entendre leur voix dans un monde où elles ne représentent guère que 10 % des postes de décision. Alors que des discours promettent un changement, une réalité accablante de discrimination et de coutumes rétrogrades persiste. De la douleur de chaque femme à la quête d’une véritable autonomisation, cet article interroge l’impact des mots face aux injustices qui gangrènent une société en quête d’équité. Qui se lèvera pour changer la donne et transformer les chiffres en voix ?
À Kinshasa, la foisonnante vie religieuse est confrontée à une décision controversée du gouvernement, qui cherche à réguler le paysage religieux en pleine expansion. Cette initiative, présentée comme un moyen de lutter contre les abus, résonne comme une tentative de contrôle politique sur un secteur déjà en émoi. Entre espoir et manipulation, les voix des fidèles s’élèvent dans une ville où la croyance comble les vides laissés par un État souvent défaillant. La tension est palpable, et la question demeure : le futur religieux de Kinshasa sera-t-il synonyme de renouveau ou d’oppression ?
Au-delà du score décevant de 0-1 face à Al Ahly, la défaite d’Al Hilal porte un poids lourd de signification. Dans un Soudan en proie à l’instabilité, le football s’impose comme un miroir de la résilience collective, oscillant entre espoir et désillusion. Chaque match devient une bataille pour l’identité nationale, où l’engagement des joueurs résonne comme un cri face aux défis bien plus grands que ceux du terrain. Alors que les projecteurs s’éteignent, se dessine une question cruciale : le sport peut-il réellement redevenir un vecteur d’espoir dans un pays en quête de repères?